Association Des Crimes du Québec
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  Liste détaillée des victimes connues et identifiées en 1990

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assocrimeqc
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assocrimeqc


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MessageSujet: Liste détaillée des victimes connues et identifiées en 1990     Liste détaillée des victimes connues et identifiées en 1990  EmptyMer 21 Déc - 17:58

Jacqueline Bernard, 50 ans, assommée au cours de la nuit, le 2 janvier à Montréal, dans un appartement où elle avait emménagé seule un mois plus tôt. Aucun suspect n’a été appréhendé.


Danielle Provost, 34 ans, poignardée à 52 reprises, le 5 janvier à Québec, par Jean-Claude Lemay, 27 ans,3 semaines après avoir mis fin à leur relation qui durait depuis 6 mois avec beaucoup d’agressions par Lemay, un toxicomane (colle). Lemay avait matraqué trois policiers appelés par des voisins la semaine précédente, mais avait été libéré par le juge Marc-André Drouin avec pour condition de ne pas approcher
Provost. Il s’est tailladé pour suggérer l’auto-défense et a négocié une accusation réduite d’homicide involontaire coupable. Sentence: 10 ans.


France Lacharité, 23 ans, prostituée, étranglée le 6 janvier à Montréal, apparemment dans une chambre de motel dont on a retrouvé la clé dans sa poche. Elle avait été jetée à moitié nue dans le conteneur à ordures d’un restaurant voisin. Aucune arrestation.


Pascal Poulin, 10 ans, enlevé, violé et poignardé le 21 janvier à Montréal. Aucune arrestation.


Sylvie Mireault, 26 ans, assistante juridique, étranglée dans son appartement, le 7 février à Saint-Léonard,par un partenaire sexuel avec qui elle tentait de rompre, Pierre Dutton, 30 ans, qui voulait emménager avec elle après avoir divorcé d’une autre femme. Dutton a pris la peine de monter le son d’un poste radio
pour cacher les cris de la victime, dont il a collecté l’assurance-vie (50 000 $). A son procès, il a prétendu que celle-ci voulait se suicider et lui avait demandé de l’étrangler. Accusé de meurtre prémédité, il a négocié une accusation réduite de meurtre au deuxième degré et a été condamné à la sentence minimum: 10 ans.


Lise Bélisle, 33 ans, étranglée le 9 février à Saint-Charles Borromée, et retrouvée sept mois après le meurtre. Un accusé, Denis Deschênes, 47 ans, a prétendu qu’elle avait tenté de le faire chanter au sujet d’un vol à main armée. Il a été acquitté parce qu’un magistrat a déterminé que son témoignage, fait sous polygraphe, n’avait pas été fait de façon libre et volontaire.


Carole Bienvenue, 26 ans, poignardée le 9 février à Montréal, alors qu’elle attendait l’autobus, par Marc Demontigny, 18 ans, après qu’il lui ait volé sa bourse et l’ait pourchassée et traînée dans un tunnel piétonnier qui était souvent le lieu d’agressions contre des femmes. A son procès, Demontigny a simulé
l’aliénation mentale, mais la juge Dionysia Zerbisias l’a condamné à perpétuité pour meurtre au premier degré.


Sylvie Théorêt, 27 ans, barmaid, tuée de 3 coups de feu au visage et à la poitrine, le 15 février à Longueuil, par Roland "Gazou" Bélair, 44 ans, qui avait tenté de la violer et sur qui elle avait fait feu. Elle dormait sur un divan du bar à la demande du propriétaire, comme mesure de sécurité après un récent
cambriolage. Bélair avait passé la journée à livrer des messages de la St-Valentin, déguisé en clown. Il a plaidé l’auto-défense et a été condamné à 15 ans pour meurtre au deuxième degré.


Louise Fleury, serveuse de restaurant, 31 ans, kidnappée dans une maison de repos où elle travaillait seule et tuée de plusieurs coups de feu chez elle, le 17 février à Montréal, au cours d’une violente scène de jalousie par Raymond Baird, 36 ans, chez qui elle vivait depuis 8 ans en s’occupant du fils de Baird. Le
meurtrier, qui était de plus en plus violent au cours des mois récents, avait ramené chez lui une carabine deux semaines plus tôt. Condamné à perpétuité, Baird a bénéficié d’une libération conditionnelle en 2002 et a été arrêté de nouveau en 2006 pour avoir presque étranglé une nouvelle partenaire sexuelle à Longueuil.


Francine Noël, 28 ans, abattue dans une voiture en même temps qu’un partenaire sexuel, le 18 février à Saint-Nicéphore, deux jours après que des accusations de trafic de drogue aient été portées contre eux. Aucune arrestation.


Manon Trottier, 23 ans, serveuse, violée et poignardée à la poitrine et au cou, le 2 mars à Brownsburg, par Denis Marenger, 26 ans, après avoir été enlevée du restaurant où elle assurait seule le quart de nuit. Au procès, Marenger a accusé la victime d’avoir nui à son rapport avec une autre femme. Il a ensuite négocié
une accusation réduite de meurtre au deuxième degré et a été condamné à la peine minimum de 10 ans de prison.


Johanne Saint-Éloi, 4 ans, tuée d’un coup au ventre qui lui a brisé le foie, le 9 mars à Montréal, par le partenaire de sa mère, Yves Rosemond, 34 ans, un colosse de 6 pieds. D’abord accusé de meurtre au deuxième degré, il a plaidé coupable à une accusation réduite d’homicide involontaire coupable et n’a été condamné qu’à 5 ans de prison.



Sandra Gaudet, 14 ans, enlevée alors qu’elle revenait chez elle à pied, le 10 mars à Val d’Or, puis violée,battue, torturée et étranglée, apparemment par Billy Taillefer, 23 ans, et Hugues Duguay, 21 ans, qui revenaient d’une soirée à leur bar « topless » préféré. Son corps dénudé, portant des traces de morsure aux
seins et à la vulve, a été jeté sur un banc de neige. Taillefer et Duguay ont d’abord été condamnés à 25 ans minimum d’emprisonnement, sur la base d’une déclaration incriminante attribuée à Taillefer, mais Duguay a d’abord réussi à faire réduire cette peine à 12 ans lors d’un nouveau procès et, en 2003, leurs
deux condamnations ont été cassées par la Cour suprême en raison de contradictions dans la preuve retenue contre eux. La Couronne s’est finalement dite incapable, en septembre 2006, d’intenter un nouveau procès à Taillefer, comme l’avait demandé la Cour suprême. Le père de Taillefer avait
également été condamné pour complicité après le fait. Billy Taillefer a dit « songer sérieusement » à intenter une poursuite contre la Sûreté du Québec et le ministère de la Justice.


Claire Sampson, 34 ans, et Danielle Laplante, 24 ans, séquestrées à la boutique où elles travaillaient, violées et poignardées à plusieurs reprises, le 13 mars à Outremont. Un homme avait violé des travailleuses dans une autre boutique d’Outremont un mois plus tôt. Un an plus tard, Agostino Ferreira,
un élégant jeune homme de 31 ans, a reconnu la responsabilité de ces meurtres alors qu’il violait deux autres femmes, cueillies à la boutique où elle travaillaient rue Saint-Denis et séquestrées chez lui. À son procès pour leur viol, il a provoqué l’ire de groupes de défense des victimes en se représentant lui-même
et imposant un contre-interrogatoire très tendancieux à ses présumées victimes. Sans être jamais accusé du meurtre de Sampson et Laplante, Ferreira a été déclaré délinquant dangereux en 1996.


Johanne Plante, 29 ans, tuée le 23 mars à Beauport, dans un incendie allumé par Jean Fortier, 25 ans, qui tentait de se suicider. Il a été condamné à 6 mois de prison pour homicide involontaire coupable.


Lise Verreault-Bélanger, 45 ans, danseuse nue, retrouvée morte de froid et couverte d’ecchymoses le 24 mars à Saint-Georges-de-Beauce, l’estomac plein d’anti-dépresseurs. Elle essayait depuis 16 mois de
retrouver sa fille Martine. Un coroner a déterminé que ses blessures avaient pu être causées par plusieurs chutes dues à l’overdose d’anti-dépresseurs et a conclu à un « accident ».


Ginette Vincent, 37 ans, barmaid, poignardée à deux reprises chez elle, le 25 mars à Montréal, par Denis Laplante, 37 ans, un partenaire sexuel depuis 4 mois qui la battait de plus en plus souvent depuis quelques semaines et à qui elle avait annoncé sa décision de rompre. Un psychiatre a témoigné pour Laplante que celui-ci avait subi un « black-out », mais la Couronne a fait valoir qu’il avait pris la peine de nettoyer son couteau et ses vêtements. Il a été condamné à 10 ans avant toute libération conditionnelle.

Jonathan Couture, 16 ans, battu à mort et noyé, le 26 mars à Saint-Basile-le-Grand, par Yves Lamontagne, 25 ans, et Louis Fortier.


Francine Villeneuve, 35 ans, retrouvée le 26 mars à Chicoutimi, six semaines après avoir été étranglée
chez elle, le 15 février, par un partenaire sexuel, René Saint-Pierre, 43 ans, qui avait emménagé avec elle un an et demi plus tôt. Arrêté après plusieurs épisodes de violence conjugale, Saint-Pierre faisait l’objet d’une ordonnance de non-communication. Il a enveloppé le corps dans un drap, l’a caché sous un lit et a vécu encore six semaines dans l’appartement avant de se pendre dans un placard.



Lyne Saint-Onge, 27 ans, tuée d’un coup de fusil, le 28 mars à Saint-Denis-de-Brompton, par son mari jaloux Paul Lavigne, 31 ans, après qu’il ait quitté une partie de sucres et conduit ses enfants chez sa mère. Lavigne ne tolérait pas que Saint-Onge parle à qui que ce soit. Pourchassé par la police, il s’est suicidé d’un coup de feu dans sa voiture sur une route secondaire.



Lorraine Keogh, 35 ans, abattue d’une balle à la tête en même temps qu’un partenaire sexuel, le 3 avril à
Laval, et abandonnée dans un sac à ordures sur une autoroute. Meurtre apparemment lié au trafic de la drogue. Aucune arrestation.


Julie Beauvais, 1 ans, et Éric Beauvais, 3 ans étouffés dans leur sommeil, le 7 avril à Saint-Césaire, par
leur père, Clément Beauvais, 34 ans. La mère des enfants avait demandé le divorce quelques mois plus
tôt. Le meurtrier avait été autorisé à conserver le domicile familial et à avoir les enfants tous les weekends,
malgré le fait qu’il avait été accusé de menaces de meurtre contre eux – mais acquitté lorsque la Couronne a abandonné la poursuite. Après avoir tué les enfants et avisé leur mère par téléphone, il a essayé de se suicider, puis s’est enfui à l’arrivée de la police. La défense et la Couronne ont toutes deux plaidé l’aliénation mentale. Reconnu coupable de deux meurtres au deuxième degré, il a été condamné à 10 ans.


Louisette Laflamme, 33 ans, assommée à coups de barre à clous et poignardée à plusieurs reprises, le 8 avril à Saint-Denis-de-Brompton, par un motard des Hells Angels, Jocelyn "Tarzan" Roy, 26 ans, sous prétexte d’une dette liée à la drogue. Accusé de meurtre prémédité, il a été reconnu coupable de meurtre au deuxième degré et condamné à 15 ans avant toute libération conditionnelle.



Donald Desruisseaux, 10 ans, trouvé étranglé le 11 avril à Sainte-Anne-de-Pierreville. Aucune arrestation.



Carole Blanchette, 31 ans, et son fils Alexandre Blanchette, 3 ans, étranglés avec une serviette et
poignardés le 27 avril à Saint-Nicéphore, par un partenaire sexuel avec qui Blanchette tentait de rompre, Roland Morin, 28 ans, qui lui avait offert 10 000 $ pour demeurer sa partenaire sexuelle mais refusait de
la payer. Morin avait pris une assurance-vie de 140 000 $ sur la vie de Blanchette. Il a été reconnu coupable de meurtre au premier degré et condamné à 25 ans.



France Bazinet, 32 ans, abattue d’un coup de carabine, le 11 mai à Lantier, par son ex-conjoint Serge Miron, 38 ans, chez elle devant leurs deux enfants de 4 et 10 ans. Miron a prétendu que Bazinet lui refusait des droits de visite. Il a été reconnu coupable de meurtre au premier degré et condamné à 25 ans avant toute libération conditionnelle.


Joanne Beaudoin, 35 ans, une femme récemment divorcée poignardée à plusieurs reprises chez elle, le 16 mai à Ville Mont-Royal. De l’équipement électronique et sa voiture ont été volés et la voiture retrouvée en flammes sur l’Ile Sainte-Hélène. Aucune arrestation. Son nouveau partenaire sexuel a annoncé une récompense de 10 000 $ pour tout renseignement permettant d’élucider le meurtre.



Johanne Renaud, 19 ans, battue, mordue au visage et étranglée, le 25 mai à Charlesbourg, par un partenaire sexuel depuis deux mois, Abderrahman Chouaiby, 25 ans, Marocain d’origine, lorsqu’elle lui a annoncé qu’elle partait après deux semaines de violence conjugale. Chouaiby a été condamné pour homicide involontaire coupable et libéré après 32 mois de prison. En 2000, il a obtenu que soit renversée en appel une ordonnance d’expulsion du Canada, même s’il avait également été condamné en 1990 à 8
ans de prison pour vol avec voies de fait.


Antoinette Asselin, 36 ans, abattue d’un coup de pistolet, le 2 juin à Dolbeau, par un partenaire sexuel,Bertrand Gagnon, avec qui elle cohabitait depuis 9 mois. Gagnon a ensuite tenté de se suicider. Au procès il a prétendu avoir signé un pacte de suicide avec la victime, qui souhaitait être tuée « par surprise ».Acquitté par un jury et le juge François Tremblay.


Louise Lessard-Piché, 37 ans, serveuse, poignardée à deux reprises le 4 juin à Longueuil par son mari depuis 20 ans, Gaétan Piché, 39 ans, après une querelle tard en soirée. Comme Piché était de plus en plus violent avec elle depuis quelques mois, elle avait décidé de le quitter – décision qu’il n’acceptait pas –mais avait accepté de sortir avec lui ce soir-là. Piché a été condamné à 8 ans pour homicide involontaire
coupable.


Nicole Tremblay, 46 ans, abattue le 28 juin à Montréal par son mari Réal Michaud, une semaine après leur séparation. Michaud s’est ensuite suicidé.



Danielle Falardeau, 33 ans, trouvée nue, étranglée et mutilée le 28 juin à Neufchâtel, dans un coin isolé
du parc où elle aimait s’étendre au soleil. Falardeau vivait complètement isolée depuis la perte de la garde
de son enfant 6 ans plus tôt. Aucune arrestation.



Nicole François, 40 ans, travailleuse sociale d’origine française, étranglée le 27 mai à Laval et laissée le
long d’une autoroute par Yvon Saint-Louis, 38 ans, et Édouard Kula, qui avaient tenté de coucher avec
elle. Saint-Louis était en libération conditionnelle depuis un mois après avoir purgé les 2/3 d’une sentence de 18 ans. Nouvelle sentence: 10 ans avant toute libération
conditionnelle.



Barbara Cadieux, 32 ans, une Québécoise tuée à sa maison du Vermont, le 13 juin à Beebe-Plain, d’un
coup de fusil au visage, en même temps que son partenaire, Frank Wood, par Walter Noyes et Gordon
Kidder, qui cherchaient – selon l’hebdo Allo Police – à faire disparaître des témoins d’un autre meurtre
commis 6 ans plus tôt. Noyes a été condamné pour meurtre prémédité et Kidder à dix ans pour complicité.



Yvette Martin-Chouinard, 70 ans, assommée de coups de batte de baseball, le 17 juillet à Joliette, durant
un vol soigneusement planifié par Stéphane Pratte, 23 ans, un portier de bar qui avait brisé sa porte patio quelques heures plus tôt. Pratte, qui avait des antécédents criminels d’agression sexuelle, a prétendu que le cambriolage visait à payer de la drogue. Il a été condamné à perpétuité pour meurtre au premier degré.



Moïra Fortin, six mois, abattue d’un coup de fusil dans son lit, le 2 août à Saint-Jean-Chrysostome, par son père récemment séparé, Jacques Fortin, 40 ans, qui avait obtenu des droits de visite même s’il était en dépression nerveuse. Fortin a ensuite annoncé le meurtre à son ex-femme par téléphone et s’est suicidé.



Micheline Lapierre, retrouvée dans un boisé, le 2 août à Lac-Connelly après avoir été battue à mort par un
partenaire sexuel avec qui elle tentait de rompre, Yvon Saint-Louis, 38 ans, qui a aussi assassiné Nicole François (voir plus haut). Sentence: dix ans de plus pour meurtre au deuxièeme degré.



Teresinha Ng, 40 ans, femme de chambre dans un hôtel, violée et étranglée le 5 août à Montréal par un touriste équatorien, Louis Alejandro Castro Pacheco, 27 ans, qui s’est simplement endormi dans son lit d’hôtel après le crime. Il venait de passer quelques jours à boire dans sa chambre. Il a négocié une accusation réduite de meurtre au deuxième degré. Sentence: 15 ans avant toute libération conditionnelle.



Alexandra McBride, 46 ans, une touriste originaire du Pays de Galles, est étranglée dans un motel, le 11 août à Québec, par son mari, le riche homme d’affaires Ievan Jenkins, 49 ans, qui l’avait accusée d’infidélité et avait prévenu des proches qu’il ne la ramènerait pas à leur domicile de Cardiff. Son avocat a produit plusieurs témoins pour dépeindre la victime comme une harpie, et Jenkins a prétendu que
McBride lui avait dit qu’elle ne l’avait jamais aimé, qu’il était un mauvais père, qu’elle avait un amant,
etc. Le procureur Sabin Ouellet n’a accusé Jenkins que de meurtre au deuxième degré. Le juge André Bilodeau lui a exprimé sa sympathie et ne l’a « condamné » qu’à 3 ans de liberté sur parole, le 6 décembre 1990. Le verdict a été porté en appel mais ne semble pas avoir été modifié.



Josée Paquin, 21 ans, poignardée à plusieurs reprises dans son lit, le 16 août à Montréal, par son ex-mari, Mario Paquin, 24 ans, qui l’avait publiquement menacée de mort et l’avait harcelée durant des semaines après leur rupture deux mois plus tôt.


Vicky Michaud, 4 ans, et Pierre-Luc Michaud, 2 ans, abattus dans leur lit de coups de fusil au thorax, le 19 août à l’Isle-Verte, par leur beau-père récemment divorcé, Réjean Rioux. Malgré son alcoolisme, une dépression grave et des tentatives précédentes de suicide, Rioux avait obtenu des droits de visite, les enfants venant à une maison où il vivait seul depuis 6 mois. Il n’a pas eu de difficulté à se procurer un permis d’arme à feu et une arme. Il s’est suicidé après le double meurtre.


Louise Campbell, 52 ans, tuée d’un coup de fusil à la tête, le 27 août à Mont-Saint-Grégoire, par son mari
Herménégilde Lamarche, 59 ans, trois semaines après qu’elle ait demandé le divorce et déménagé chez un de ses enfants. Lamarche avait dressé et barbouillé de sang un mannequin de vitrine dans un boisé dont ils étaient propriétaires. Il y a conduit Campbell, l’a tuée dans son camion et s’est suicidé.


Léonie Hanscom-Dubé, 72 ans, battue, violée et étranglée, le 27 août à Montréal, par le concierge de l’immeuble d’habitation où elle habitait, Michel Demers, 35 ans, qui a plaidé l’intoxication à son procès. Il a négocié une accusation réduite de meurtre au deuxième degré et a été condamné à 15 ans. Les filles de la victime ont intenté une poursuite contre le propriétaire de l’immeuble pour avoir engagé Demers sans vérifier ses antécédents criminels.


Christine Tremblay, 25 ans, poignardée à dix reprises dans le dos, le 28 août à Sacré-Coeur, par son mari Yvon Thivierge, 30 ans, alors qu’elle l’aidait à livrer des légumes à des magasins d’alimentation. Après deux séparations au cours des trois derniers mois, Tremblay avait accepté de refaire vie commune avec Thivierge. Après avoir jeté son corps dans un fossé, Thivierge a terminé ses livraisons, en jetant son
couteau 12 km plus loin. De retour chez lui, il a tenté de se suicider avec un « cutter » Exacto. Il n’a été
accusé que d’homicide involontaire coupable. Le psychiatre Denis Rochette a dit à son procès que Thivierge avait subi une « brève psychose réactionnelle ». Ce dernier n’a été condamné qu’à 8 ans.


Julie Labonne, 13 ans, et Éric Labonne, 16 ans, abattus à coups de carabine dans leur lit et entassés dans le coffre de sa voiture par leur père Gaétan Labonne, 35 ans, le 28 août à Pointe-aux-Trembles. Labonne a ensuite abattu sa maîtresse, Céline Lemieux-Letendre, 42 ans, et blessé son épouse avant de s’enlever la vie. Dans une note, Labonne s’est amèrement plaint des délais de sa procédure de divorce.



Marie-Paule Foucault, 42 ans, et sa fille, Samara Foucault, 14 ans, abattues à coups de pistolet, le 31 août à Ville Saint-Laurent, par leur mari et père, Habib Djendoubi, 43 ans, qui a prétendu au procès que la
victime s’apprêtait à refaire vie commune avec lui après 4 mois de séparation. Alcoolique et drogué, Djendoubi s’est présenté chez Foucault à 2 heures du matin, pistolet en main, en prétendant vouloir savoir si ses filles acceptaient son retour à la maison. Sentence: 15 ans.



Germaine Hébert, 54 ans, mère de 5 enfants, poignardée à 12 reprises à la gorge derrière chez elle, le 2 septembre à Roberval, par un déficient intellectuel, Kim Bouliane, 19 ans, qui était en train de voler des légumes dans son jardin. Six semaines plus tôt, Bouliane avait tenté de tuer une autre femme dans la cinquantaine qui accueillait des personnes désinstitutionnalisées malgré leurs problèmes mentaux. Il a été accusé d’homicide involontaire coupable. Le Protecteur du citoyen Daniel Jacoby est intervenu dans son dossier.


Nathalie Jolicoeur, 22 ans, meurt le 5 septembre à Drummondville, 3 semaines après avoir été abattue
d’un coup de revolver à la tête par son père, Aimé Jolicoeur, 49 ans, qui n’a été accusé du meurtre qu’un an et demi plus tard.



Gertrude Paquin, 40 ans, abattue de plusieurs balles, le 9 septembre à Montréal, par un partenaire sexuel,
le concierge Lucien Martel, 66 ans, gravement déprimé depuis quelques mois. Il s’est ensuite suicidé.



Thérèse Brière, 41 ans, tuée d’un coup de fusil, le 10 septembre à Brossard, par son ex-mari André Jacob,
54 ans, qui avait été accusé de menaces de mort à son égard un mois avant et avait été libéré sur parole une semaine auparavant dans l’attente de son procès, deux semaines plus tard.



Georgette Forget, 63 ans, égorgée le 13 septembre à Saint-Jérôme par son beau-frère, l’agent de police
retraité Marcel Lavoie, 61 ans, dont l’épouse avait emménagé chez Forget trois mois plus tôt. Après avoir
reçu son avis de divorce, Lavoie a plusieurs fois tenté de communiquer avec son ex-conjointe pour la
faire changer d’idée, puis s’est rendu chez Forget, l’a tuée et a traîné son corps dans le garage. Il s’est ensuite rendu à la police et a négocié une accusation réduite d’homicide involontaire coupable. Sentence:14 ans.



Louise Prieur-Santerre, 29 ans, et ses enfants Geneviève Santerre, 5 ans, et David Santerre, 7 mois, tués le
15 septembre à Laval par leur mari et père, Guy Santerre, 32 ans, qui a ensuite pris une douche, s’est rédigé un chèque de 2 500 $ avec le chéquier de la victime et est retourné à un bar de danseuses nues pour
continuer à consommer de la cocaïne et jouer au billard. À son procès, il a tenté une défense d’aliénation
mentale (à cause de la cocaïne) mais a été reconnu coupable de meurtre au premier degré et condamné à 25 ans.



Louise Héroux, 36 ans, secrétaire de direction, tuée par son ex-mari, Richard Shahin, 38 ans, un gardien
de sécurité en chômage, le 23 septembre à Montréal, lorsqu’elle est retournée à son appartement chercher
ses affaires et conversait au téléphone avec la soeur de Shahin.



Monique Saint-Germain, battue à mort le 30 septembre à Montréal, par son partenaire sexuel, Jean-Alix
Miguel, 34 ans, un amateur de kick-boxing mesurant plus de 6 pieds. Après avoir purgé seulement sept
ans de prison, ayant négocié une accusation d’homicide involontaire, Miguel a obtenu un emploi d’enseignant à la Commission scolaire de Montréal en cachant ses antécédents judiciaires. En 2004, une réclamation à la CSST a mis en lumière son passé et et il a été congédié mais a remporté un procès en août 2007 où il contestait cette décision.


Jocelyne Parent, 31 ans, vendeuse d’articles de quincaillerie, poignardée dans un escalier, le 1er octobre à l’Ile-Bizard, par son mari, Patrick Prévost, 36 ans, un mécanicien natif de France, qui s’est ensuite suicidé. Ils étaient en instance de divorce et elle était venue prendre des dispositions de pension alimentaire avec lui.



Jérôme Leclerc, 8 ans, tué le 10 octobre à Sainte-Foy, par son père, Roland Leclerc, 35 ans, qui s’est ensuite suicidé.



Pascale Lemaire, 20 ans, coiffeuse, trouvée morte le 27 octobre à Saint-Mathieu-de-Laprairie après deux mois de disparition. Guy Bissonnette, 33 ans, a été accusé du vol de sa voiture, de son porte-monnaie et de ses cartes de crédit, mais pas de son meurtre. Il a été condamné à 3 ans de prison.



Joyce Bond, 40 ans, est battue à deux doigts de la mort, arrosée d’essence à briquet et brûlée vive le 28 octobre à Montréal, par Richard Lebrun, 40 ans. Elle décède 13 jours plus tard. À son procès, Lebrun prétend que Bond s’est elle-même aspergée d’essence et a demandé à être brûlée.



Janette Daigneault, 68 ans, une handicapée presque aveugle est trouvée assommée et poignardée à plusieurs reprises chez elle, le 1er novembre à Montréal. Aucune arrestation.



Anna Marden, 32 ans, une femme victime de violence conjugale qui s’était échappée vers un refuge deux semaines plus tôt, est poignardée d’une centaine de coups, le 2 novembre à Montréal, devant ses enfants, par Harry Robert Dewitt, 48 ans, dont elle s’était récemment séparée après un mariage de 6 mois. Dewitt
avait tenté d’écarter les enfants de la maison en les envoyant au dépanneur. Ils ont tenté de sauver la vie à leur mère, mais le meurtrier s’était enfermé avec elle dans une pièce. La Couronne n’a demandé que 12 ans de prison (même après avoir souligné qu’il s’était déjà produit 28 morts violentes dans le contexte de
ruptures au cours des six derniers mois au Québec), mais le juge Pierre Pinard a condamné Dewitt à 15 ans.



Marie Lemay, 71 ans, poignardée à six reprises au cou et au dos, le 12 novembre à Jonquière, dans une chambre de motel par un partenaire sexuel, Roland Gagné, 61 ans, qui s’est ensuite enivré avec un copain. Au procès, il a prétendu que Lemay le « poussait à bout » en le harcelant au sujet de ses enfants. D’abord
accusé de meurtre au deuxième degré, il a négocié une accusation réduite d’homicide involontaire coupable et n’a été condamné qu’à 8 ans.



Francine Lefebvre, 35 ans, et sa fille Janie Lefebvre, 8 ans, poignardées le 15 novembre, à Montréal, par le partenaire sexuel de la mère depuis deux mois, Alain Corbeil, 23 ans, libéré un an plus tôt de prison après une sentence pour vol et fraude. Corbeil a dit que Lefebvre venait de lui annoncer son intention de
le quitter. Après avoir jeté le corps de Francine Lefebvre dans une baignoire et tué sa fille, Corbeil a fait une sieste puis passé deux jours à prendre de la drogue.



Michelle Sévigné, 43 ans, poignardée une quarantaine de fois puis égorgée « pour mettre fin à ses souffrances », le 16 novembre chez elle à Repentigny, par son fils, Sébastien Brousseau, 21 ans, un
étudiant en cinéma à qui elle avait refusé de lui prêter sa voiture et qu’il blâmait de s’être séparée de son père. Brousseau a ensuite volé des bijoux et chamboulé la maison pour laisser croire à un cambriolage, avant de jeter ses vêtements ensanglantés dans un conteneur à ordures. Libéré sous cautionnement et
confié à son père, il a plaidé l’autodéfense – disant que sa mère l’avait attaqué avec une baton de baseball – et négocié un plaidoyer d’homicide involontaire coupable. Il a été condamné à 4 ans et 10 mois. Brousseau a entamé en prison et continué en libération conditionnelle des études en droit. Devenu coordonnateur de l’Office des droits des détenu(e)s du Québec, il a poursuivi jusqu’en Cour suprême le Barreau du Québec qui a refusé à cinq reprises de l’admettre, vu ses antécédents criminels. Il a finalement
eu gain de cause en 2006.



Lise Brisebois, 23 ans, infirmière, disparue depuis longtemps, retrouvée dans un champ à l’état squelettique, le 17 novembre à Rainville. Elle avait apparemment été enlevée huit mois plus tôt dans le terrain de stationnement d’un centre commercial de Brossard. Aucune arrestation.



Isabelle Brouillette-Venne, 55 ans, vendeuse itinérante, tuée de deux balles à la tête. Son corps a été retrouvé au bord d’une autoroute, le 17 novembre à Mirabel. Aucune arrestation.



Sylvie Chauvin, 27 ans, tuée de deux coups de fusil à la tête, le 21 novembre à Val-Bélair, apparemment par son mari Daniel Laflamme, 30 ans, un colosse de 200 livres, militaire des Forces canadiennes. Il
aurait prévenu un ami, Jean Chamaillard, de ses intentions, dans le but de percevoir l’assurance-vie de Chauvin et de faciliter une aventure. Il lui aurait également demandé de trouver un tueur à gages ou de commettre lui-même le meurtre pour 5% de l’argent de l’assurance. Laflamme a envoyé sa fille faire une course, aurait abattu sa femme à l’extérieur de la maison et aurait fait semblant de tenter de la ressusciter au retour de l’enfant. Son avocat a plaidé un « trouble mental », que le juge a qualifié de « black-out »
dans ses directives au jury, ce qui a entraîné la tenue d’un deuxième procès, après qu’il ait été reconnu coupable de meurtre au premier degré et condamné à 25 ans. Laflamme a été acquitté lors de ce deuxième procès, son avocat présentant le principal témoin à charge, Chamaillard, comme le véritable assassin et
les juges d’appel blâmant le juge de première instance pour ses « remarques hostiles » à l’endroit de Laflamme. Celui-ci a subséquemment intenté une poursuite contre le gouvernement et la police du Québec pour un million de dollars.



France Legault, 32 ans, prostituée, égorgée et presque décapitée, le 4 décembre à Montréal par Jean-Paul Dufort, 47 ans, un employé des postes qui a ensuite embarqué le cadavre de Legault dans sa voiture. Il a prétendu l’avoir tuée dans un accès de colère après qu’elle lui ait dit qu’elle avait le sida – ils n’avaient
pas encore eu de relation sexuelle. Dufort a négocié une accusation réduite de meurtre au deuxième degré et a reçu la sentence minimum de 10 ans.



Louise De Prater, 32 ans, secrétaire, trouvée nue et étranglée le 8 décembre à Montréal, dans une ruelle.



Martine Auger, 25 ans, policière violée et tuée par André Trottier, 27 ans, qui l’avait suivie jusque chez elle. Le corps a été trouvé une semaine plus tard. Trottier venait de sortir de prison après une sentence pour viol de sa partenaire sexuelle. Accusé du meurtre d’un pédophile en prison, il avait été acquitté.



Olivette Dupont-Baril, 59 ans, tuée d’une balle de pistolet à la tête dans son lit, après son retour de la messe de minuit, le 25 décembre à Saint-Boniface, par son mari Ange-Albert Baril, 60 ans. Celui-ci s’est ensuite tiré une balle et est mort 2 semaines plus tard.



Elizabeth Bernachez-Larocque, 59 ans, mère de 20 enfants, tuée d’un coup de fusil à la tête, le 25 décembre à Jonquière, à son retour de chez une de ses filles par un de ses fils, le skinhead Yves Larocque,
32 ans, le seul de ses enfants qui habitait encore avec elle. Il a prétendu « vouloir échapper à son autorité » et a été acquitté pour aliénation mentale.



Paula Laviolette, 47 ans, poignardée le 28 décembre à Saint-Bruno-de-Montarville par son fils Zolt, 22 ans, un étudiant en droit sorti d’un hôpital psychiatrique une semaine plus tôt. Il voulait devenir chanteur, se sentait rejeté et avait avisé sa mère et son frère de son projet de meurtre. Paula Laviolette avait
demandé que son fils soit confié à la surveillance d’un psychiatre, mais il avait reçu son congé de l’hôpital une semaine plus tard. Il a été acquitté pour aliénation mentale en octobre 1991.



Joanne Murray, 25, abattue en même temps qu’un partenaire sexuel, Kenneth Gordon, le 31 décembre à Montréal, dans un édifice de rapport de Côte des Neiges. Contexte: apparemment le trafic de la drogue.Gordon devait comparaître en Cour quatre semaines plus tard pour répondre à une accusation de possession de drogue.
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