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 Liste détaillée des victimes connues et identifiées en 1989

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assocrimeqc
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assocrimeqc


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Liste détaillée des victimes connues et identifiées en 1989 Empty
MessageSujet: Liste détaillée des victimes connues et identifiées en 1989   Liste détaillée des victimes connues et identifiées en 1989 EmptyMer 21 Déc - 17:53

Manon Geoffroy, 31 ans, droguée et tuée dans son sommeil d’un coup de fusil, le 2 janvier à Victoriaville par Paul Dupuis, 36 ans, un collègue de travail en instance de divorce qui était installé chez elle depuis 5 mois. Il avait consommé de l’alcool et des médicaments, et son avocat a décrit le meurtre comme un geste de “distraction”. Il a plaidé coupable à une accusation
réduite d’homicide involontaire coupable et n’a été« condamné » qu’à deux ans et un jour.


Hazel Weldon, 66 ans, veuve et retraitée de l’Université McGill, battue à mort le 5 janvier à Montréal par un suspect de grande taille (qui n’a jamais été appréhendé) à son arrivée chez elle de la bibliothèque.


Catherine Dansereau, 9 ans, et Philippe Dansereau, 6 ans, tirés à bout portant, le 12 janvier à Québec, par leur père François Dansereau, un ex-soldat amateur de musique classique qui n’avait pas réussi à trouver
un emploi d’enseignant au primaire. Avant de se suicider, Dansereau a laissé à la mère des enfants un message culpabilisant: « Nous aurions tellement aimé continuer à t’aimer… »


Csato Mogyorossy, 54 ans, étranglée chez elle à Longueuil le 14 janvier par son mari GasparMogyorossy, qui l’a insultée jusqu’à ce qu’elle cesse de respirer et attendu 30 heures après le crime avantd’appeler la police. Il a prétendu qu’elle avait tenté de l’empoisonner. Elle s’était adressée à une maison d’hébergement et avait demandé à la police qu’une plainte soit déposée en raison des menaces de mort de son mari, mais la police avait négligé de transmettre ce signalement aux procureurs de la Couronne.
Précédemment, Gaspar M. s’était fracturé la main en la battant et avait porté plainte contre sa victime! Malgré les menaces de mort documentées, il n’a été accusé que d’homicide involontaire coupable et a reçu une sentence de 4 ans et 4 mois aprèes un procès devant jury.


Aline Raymond, 55 ans, agricultrice abattue de 4 balles de carabine, le 15 janvier à Sainte-Anne-des-Plaines, avec son mari, Maurice Alarie, par Stéphane Gilbert, 20 ans et deux adolescents de 17 ans, à qui elle avait jeté de l’eau. Gilbert a été condamné à 25 ans de prison.


Caroline Martin, 16 ans, et sa mère France Martin, poignardées le 27 janvier à Montréal par Luc Beauregard, 30 ans, un voisin et employé d’église divorcé, après qu’il ait tenté de violer France Martin.Les victimes servaient de baby-sitter à Beauregard lorsqu’il recevait son enfant en « droit de visite ». Il a
plaidé l’ivrognerie et a négocié une accusation réduite de meurtre au deuxième degré. Sentence: 14 ans avant toute libération conditionnelle. Il a été envoyé à l’Institut psychiatrique Pinel.


Alberte Bouchard, assommée avec une poêle à frire, poignardée au coeur et laissée avec deux dagues plantées dans les yeux, en même temps que son mari, le 29 janvier à Boucherville, par leur fils adoptif Michel de la Boissière, un étudiant en gestion à l’Université du Québec à Montréal. Le meurtrier harcelait continuellement sa mère pour de l’argent et lui volait souvent ses cartes de crédit. Il venait d’acheter un loft de 100 000 $ avec son complice dans le meurtre. De la Boissière a feint le désarroi en « découvrant »les cadavres et s’est précipité chez sa maîtresse. Au procès, il a tenté d’utiliser en défense le « syndrome de la femme battue » en se disant victimisé par Alberte Bouchard. Condamné à 15 ans avant toute libération conditionnelle avant 15 ans après avoir accepté de plaider coupable à une accusation réduite.

Au début de février 1989, on apprend que Benoît Roy, 25 ans, infirmier dans le Régiment Royal 22e des Forces armées canadiennes, est l'auteur du meurtre de sa fille Sandy Roy, 22 mois, tuée le 23 novembre 1988, après qu'elle ait vomi sur lui. Il s'en occupait pendant que sa mère était au travail et il avait prétendu que l'enfant avait fait une chute. Il a été condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 15 ans de sa peine derrière les barreaux.


Le 2 février 1989, Monica Frey, 33 ans, abattue le 2 février à Saint-Felix-de-Kingsley, par son père Joseph Frey, un immigrant suisse laissé à demi-paralysé par un ACV et dont elle s'occupait depuis le départ de sa mère qui était partie vivre chez des amis. Le meurtrier s'est ensuite suicidé


Le 7 février 1989, Andrée Auger, 31 ans, étranglée à Montréal, par un partenaire sexuel, Pierre Bélanger, 31 ans, chômeur. Auger était la première femme débardeur autorisée à travailler au Port de Montréal. Elle avait récemment annulé ses plans d'épouser Bélanger, mais ils avaient renoué le soir du meurtre.


Cindy Wheeler, 18 ans, abattue dans son sommeil le 8 février, à Stoke Centre, d’un coup de fusil à la tête,par un partenaire sexuel Joseph Ambroise Moreau, 52 ans, qu’elle avait décidé de quitter pour un garçon de son âge après avoir cohabité quatre ans avec lui dans une cabane. « Tu ne partiras jamais d’ici ! » a crié
l’assassin, qui s’est ensuite suicidé.


Iris Goldie-Gaves, 49 ans, abattue le 13 février à Montréal, en même temps que le propriétaire, dans un bar dont elle était la gérante.


Lorraine Massicotte, 44 ans, enseignante universitaire, battue à mort le 18 février à Sainte-Foy avec divers objets, dont une chaise, par Gaston Bourdages, un courtier en assurances divorcé qu’elle avait rencontré à un meeting de catholiques charismatiques. Après le meurtre, Bourdages s’est fait hospitaliser
en affichant des signes d’agitation. Sentence: 7 ans pour homicide involontaire coupable, avec possibilité de libération conditionnelle après 28 mois.


Maxime Veilleux-Dionne, 23 mois, tué à Laprairie le 21 février par le nouveau partenaire sexuel de sa mère, Richard Poirier, 23 ans, qui a plaidé coupable à une accusation de meurtre au deuxième degré.


Claire Métivier-Montambeault, 51 ans, tuée d’un coup de fusil au visage, le 23 février à Nicolet, par son mari Roch Montambeault, 45 ans, après avoir tenté de parler de divorce avec lui. Elle l’avait expulsé 3 semaines plus tôt, mais il avait loué un appartement dans le même édifice et la harcelait continuellement.Sentence: 10 ans avant toute libération conditionnelle.


Cécile Larrivée-Larocque, 59 ans, tuée d’un coup de fusil au visage, le 26 février à Saint Moïse, par Robert Marin, 48 ans, son partenaire sexuel depuis 6 semaines, après qu’il l’ait accusée de l’avoir« abandonné » cet après-midi-là. Marin a ensuite tenté d’écarter les enfants de la victime de la scène et n’a été condamné qu’à 5 ans pour homicide involontaire coupable.


Francine Lacasse, 44 ans, abattue de deux balles de carabine à la tête, à Macamic (Abitibi) le 6 mars, par André Coulombe, 55 ans, qui s’est ensuite suicidé. Après 14 ans de cohabitation, il était parti vivre dans une autre ville mais est revenu et est entré par effraction chez Lacasse.



Joan Buckland, 46 ans, poignardée à plusieurs reprises au cou, le 8 mars à Montréal, par Cecil Niles, 31 [size=12][size=12]ans, après être retournée chez elle d’un party organisé à l’appartement de Niles. Sentence: 13 ans pour meurtre au deuxième degré.


Claire-Hélène Morin, 48 ans, mère de 6 enfants, abattue d’un coup de fusil à la porte de son ex-domicile, le 16 mars à Saint-Georges-de-Beauce, par son mari Raymond Fortin, 63 ans, 45 minutes après que celui-ci ait reçu un avis de divorce, alors qu’elle retournait chez elle chercher ses affaires. Fortin s’est ensuite suicidé.

Virginie PELLETIER, 17 ans, assommée à coups de marteau, le 24 mars à Chicoutimi, par Benoît Desrosiers, 32 ans, un employé du cinéma tenu par le père de la victime, après avoir tenté d’avoir un rapport sexuel avec elle. Le meurtrier a d’abord caché le cadavre dans la salle de cinéma, puis l’a découpé pour le disperser à plusieurs endroits. Malgré un rapport de psychiatre établissant qu’il avait été tout à fait
conscient de ses actes, Desrosiers a pu négocier une accusation réduite de meurtre au deuxième degré.
Sentence: 25 ans.


Kien Quang Han, 16 ans, est abattu le 26 mars dans une rue du quartier chinois de Montréal.


Marie-Josée Beauchesne, une prostituée de 33 ans, égorgée le 2 avril à Montréal par René Pétillon, 27 ans, alors que celui-ci était en libération conditionnelle. Il lui a aussi écrasé la tête avec une bûche et un téléviseur. D’abord accusé de meurtre prémédité, Pétillon a été reconnu coupable de meurtre au deuxième
degré. Le jury a tout de même rejeté une défense de « black-out dû à la cocaïne ». Sentence: 20 ans.

Monique Nadeau, 41 ans, tuée en même temps que ses enfants, Sophie Nadeau, 15 ans, Alexandre Nadeau, 9 ans, et Pierre-Luc Nadeau, 8 ans, le 3 avril à Amos par leur mari et père, Réjean Nadeau, 44 ans.


Denise Guillemette, 37 ans, factrice, abattue de trois balles de carabine à la gorge, le 10 avril à Saint-Raphaël-de-Bellechasse, par son ex-mari Marcel Asselin, 38 ans, qu’elle avait quitté 3 semaines plus tôt avec son fils de 17 ans en lui laissant un deuxième fils de 14 ans. Asselin l’avait attirée à la maison sous prétexte de signer des documents. Il s’est ensuite suicidé, en laissant une note où il disait souhaiter être enterré près de sa victime.


Carole Blaquière, 28 ans, étranglée avec un lacet de bottine, le 17 avril à Montréal, par un partenaire sexuel avec qui elle tentait de rompre, Simon Lalumière, 24 ans, un informateur de police qui avait annoncé son intention de tuer Blaquière. Il a tout de même pu négocier une accusation réduite de meurtre au deuxième degré et n’a été condamné qu’à 10 ans avant toute libération conditionnelle.


Sylvie Laverdière, 24 ans, gérante d’un centre Nautilus, battue et étranglée dans son appartement avec un cordon de téléphone, le 18 avril à Sainte-Thérèse de Blainville. Aucun suspect n’a été arrêté, mais la police soupçonne que le meurtrier était quelqu’un qui avait la confiance de la victime.


Joé Saussereau Meilleur, 17 ans, trouvé abattu d’une balle à la tête, chez lui à Montréal, le 20 avril.


Grosdawa Listes, 55 ans, poignardée 3 fois à la gorge et abattue d’un coup de fusil, le 22 avril à Montréal, par son mari Nedeljko Listes, un alcoolique qui a aussi abattu son fils Anthony, 19 ans, lorsque celui-ci a ramené la police après avoir fui la scène du premier meurtre. La police avait souvent été appelée chez
Listes pour violence conjugale. Une défense d’aliénation mentale a été rejetée et Listes a été reconnu coupable de meurtre au deuxième degré dans le cas de sa femme et de meurtre au premier degré dans le cas de son fils. Sentence: 25 ans avant toute libération conditionnelle.

Rita Lefebvre-Delage, 59 ans, poignardée 3 fois au cou, le 24 avril à Sainte-Agathe-du-Nord, par François Bellemare, 33 ans, fils de l’homme qu’avait récemment épousé la victime. À son procès, Bellemare a dit qu’il venait de lire de la pornographie et qu’il avait soudainement ressenti un impérieux fantasme de meurtre. Accusé d’homicide involontaire coupable, il n’a été condamné qu’à 4 ans et on lui a recommandé de s’inscrire à une thérapie.


Marie-France Thibault, 45 ans, apparemment battue à mort le 29 avril à Lévis par un partenaire sexuel Denis Deschênes, 38 ans, qui avait déjà été condamné à 3 reprises, avait passé 90 jours en prison et avait été envoyé en counseling pour violence conjugale. Malgré ses ecchymoses et plusieurs côtes brisées, le coroner a conclu que la victime avait « chuté accidentellement » et Deschênes n’a fait l’objet
d’aucune accusation.


Isabelle Lajoie, 7 mois, et Mathieu Lajoie, 25 mois, tués le 29 avril à Lafontaine par leur père Denis Lajoie, qui en avait obtenu la garde après le départ de leur mère. Quelques heures après le meurtre des enfants, Lajoie s’est suicidé en mettant le feu à une chambre de motel.


Guylaine Charette, 20 ans, abattue d’une balle à la tête, le 3 mai à Saint-Jean-sur-Richelieu, apparemment par Jacques Boutin, 37 ans, et André Souligny, 26 ans, deux membres du gang des Hells Angels qui auraient aussi abattu le propriétaire jamaïcain du bar où travaillait Charrette, parce que celui-ci refusait de leur vendre l’établissement. Malgré un témoignage du propriétaire donné sur son lit de mort, les deux hommes ont été acquittés de ces meurtres.


Linda Flood, 18 ans, une Noire battue et étranglée le 7 mai à Montréal. On a trouvé son corps nu, la culotte bourrée dans la bouche, dans un secteur boisé du Mont-Royal, 15 jours après sa disparition. La police n’ayant pas pris la peine de comparer sa description au rapport de personne disparue déposé par la mère de la victime, elle n’a été identifiée que quatre mois plus tard, après la publication de sa photo.
Aucun suspect n’a été appréhendé.


Régine Saint-Pierre, 60 ans, abattue chez elle par des cambrioleurs, de balles à la tête et au thorax, le 7 mai à Saint-Hubert, en même temps que son mari.


Céline Landry, 24 ans, enceinte de 3 mois, abattue de 2 balles le 13 mai à Val d’Or par un partenaire sexuel depuis 8 ans, Daniel Duchesne, 26 ans, alors qu’elle s’apprêtait à déménager chez sa soeur.Duchesne s’est ensuite suicidé.


Gaétane Ayotte, 29 ans, poignardée à la tête le 14 mai à Montréal, dans le cadre d’une apparente tentative de cambriolage, alors que son mari était incarcéré. Aucun suspect n’a été appréhendé.


Carole Charron, 28 ans, tuée avec son mari de 50 coups de couteau, y compris des mutilations génitales,
devant ses enfants, le 19 mai à Lachenaie, par leur voisin José Raymond, 24 ans, pris sur le fait alors qu’iltentait de voler leur système de son. Raymond a plaidé coupable à une accusation de meurtre au deuxième degré. Sentence: 15 ans avant toute libération conditionnelle.


Lucie Paquette-Tétreault, 32 ans, poignardée à Lac-Nominingue, le 5 juin, par un partenaire sexuel Jacques Dextradeur, 37 ans, après qu’elle ait mis fin à leur cohabitation. Dextradeur s’est ensuite tailladé et s’est rendu à un poste de police en prétendant que le couple avait été attaqué par des étrangers. Il a été condamné à 10 ans pour meurtre au deuxième degré.



Pauline Laplante, 44 ans, directrice d’un centre jeunesse, ligotée, violée et poignardée à 38 reprises, le 6 [size=12][size=12]juin à Piedmont, dans le troisième d’une série de crimes semblables commis dans la région depuis 1987.Ce meurtre a par la suite été avoué par William Fyfe, qui aurait tué au moins dix femmes dans les Laurentides et à Montréal.

Ghislaine Sergerie, 40 ans, abattue d’un coup de fusil de chasse, le 10 juin à Cap-Chat, par son mari Romain Landry, 40 ans, dont elle avait quitté le domicile 3 mois plus tôt en préparation de son divorce, après qu’il l’ait trompée et ait tenté de l’empêcher de retourner sur le marché du travail. Elle revenait toutefois chaque semaine nettoyer la maison et faire la lessive de Landry; elle pliait ses vêtements au
moment où il l’a abattue. Il a négocié une accusation réduite d’homicide involontaire coupable après qu’un psychiatre engagé par la défense ait soutenu qu’une accusation de meurtre au deuxièeme degré serait « trop sévère » et n’a été condamné qu’à 6 ans.


Bernadette Hamel, 61 ans, abattue d’un coup de feu et de deux coups de hache le 23 juin chez elle, par son mari récemment retraité, Augustin Bédard, 63 ans, qui était en dépression et pour qui elle avait cherché un travailleur social. Après le meurtre, des policiers ont bu une bière sur la galerie avec Bédard en prenant note de ses explications: on lui aurait refusé un permis de construction, il craignait de se voir« placé » en institut psychiatrique… Accusé de meurtre au premier degré, il a négocié une accusation réduite d’homicide involontaire coupable et n’a été condamné qu’à 6 ans.


Kioomars Meghdadi, 17 ans, originaire d’Iran, est abattu d’une balle dans le garage où il travaillait, le 29 juin à Montréal.


Josée Trépanier, abattue dans une voiture en même temps qu’un homme, le 5 juillet à Montréal, par Robert Boileau, 29 ans, qui est retrouvé mort 4 mois plus tard avant d’avoir été officiellement accusé. On soupçonne une affaire de trafic de stupéfiants.


Josée Desjardins, 19 ans, étranglée, assommée et défigurée à coups de pierre et de hache, le 7 août à Boucherville, par un ami Yves Saint-Germain, 35 ans, dans le but de l’empêcher de témoigner contre des trafiquants de drogue, dont la mère de la victime avait abattu un homme pour venger le fait qu’il avait rendue sa fille (Josée Desjardins) accro à la cocaïne. Desjardins avait témoigné contre sa mère dans cette affaire une semaine plus tôt. Saint-Germain a été condamné à 10 ans avant toute libération conditionnelle, malgré un alibi que lui avait offert la mère de la victime.
Jeanne Letendre-Montambeault, 35 ans, tuée de 26 coups de couteau, le 17 août à Valleyfield, par Marcel Duval, 42 ans, qui s’est ensuite suicidé en buvant un produit de nettoiement de tuyaux. Duval faisait l’objet d’une ordonnance de non-communication après avoir battu et violé la victime 5 semaines plus tôt, mais celle-ci avait demandé au tribunal de lever l’interdit, même si Duval avait une nouvelle maîtresse.


Ginette Strasbourg, 39 ans, étranglée le 21 août à Montréal par un partenaire sexuel depuis 6 ans, le thanatologue de police Oliva Éthier, 48 ans. Après le meurtre, Éthier a bu toute la soirée, puis traîné le corps de la victime dans une ruelle et prétendu l’avoir trouvée là. Accusé d’homicide involontaire coupable, il a été condamné à 10 ans avant toute libération conditionnelle.


Rachel Roy, 20 ans, poignardée à plusieurs reprises en fin de soirée, le 2 septembre à Gatineau, au restaurant où elle travaillait, par un voleur, Yves Charest, 18 ans, qui a dit avoir agi sous l’influence de drogues. La victime, intimidée par un vol récent, s’apprêtait à quitter cet emploi pour un voyage en Europe. Charest a été condamné à 10 ans avant toute libération conditionnelle, pour meurtre au deuxième degré.

Nicole Bisaillon-Layer, 47 ans, une Montréalaise abattue d’un coup de fusil alors qu’elle tentait de protéger sa fille, aspergée d’essence et incendiée chez elle, le 6 septembre à Glen Falls (N.Y.), par son
mari Bill Layer, 50 ans, un amateur d’armes à feu qu’elle avait quitté en mai après 26 ans de violence conjugale, en raison de ses menaces de mort. Elle avait même donné ses munitions à des voisins dans la
crainte du meurtre. Layer qui avait également blessé sa fille de 15 ans, Tiffany, d’un coup de fusil à la hanche, n’a été condamné que pour meurtre au deuxième degré.


Pauline Simard, 39 ans, abattue de deux coups de carabine, le 7
septembre à Lac-Bouchette, par Jules Lauzon, 56 ans, qu’elle avait quitté 2 semaines plus tôt après qu’il ait refusé de l’épouser. Simard avait couru chez des voisins et Lauzon l’avait blessée en tirant de sa fenêtre. Les voisins l’ont repoussée,Lauzon l’a traînée jusqu’à un boisé et l’a achevée sous les yeux des policiers arrivés sur les lieux mais qui s’étaient cachés après qu’il ait fait feu dans leur direction. Il a négocié une accusation réduite d’homicide involontaire coupable et une sentence de seulement 3 ans. Il était en institut psychiatrique au moment du verdict.


Claire Lorange, 43 ans, et ses enfants Jeffrey Lorange, 6 ans, et Anthony Lorange, 4 ans, assommés à coups de batte de baseball et étranglés, le 17 septembre à Verdun, par leur mari et père Richard Brisebois,43 ans, comptable à l’emploi de la Société Radio-Canada. Celui-ci s’est ensuite pendu.


Florence Champagne-Côté, 70 ans, égorgée et assommée à coups de marteau, le 24 septembre à Montréal,par Oscar Mondor, 73, qui l’avait invitée à venir dormir chez lui. Après avoir nettoyé et rangé les outils du crime, Mondor a déjeuné, puis été déclarer à la police qu’il l’avait tuée « par amour », « parce qu’elle
parlait à d’autres hommes ». Accusé de meurtre prémédité, il a été acquitté pour aliénation mentale.


Murielle Lussier, 36 ans, trouvée nue, battue, étranglée dans une carrière par sa mère, le 5 octobre à Noyan. Marcel Evrard, 36 ans, propriétaire d’un restaurant de l’endroit, a été accusé de meurtre au
premier degré mais acquitté faute de preuves, même si on l’avait vu partir avec elle d’un bar le soir du meurtre.


Myriam Bédard, 27 ans, poignardée à plusieurs reprises, le 9 octobre à Québec, par un partenaire sexuel, Martin McNicott, un ex-détenu. Malgré les cris de Bédard, personne n’avait appelé la police, les voisins parlant d’une « querelle d’amoureux ».


Monique Nadeau, 53 ans, étranglée dans sa baignoire, le 17 octobre à Montréal, par son neveu ivre, Sylvain Aubut, 31 ans, qui était en libération conditionnelle après avoir passé 6 ans en prison pour
l’homicide involontaire coupable d’un homosexuel 12 ans plus tôt. Il s’est rendu en appelant un reporter d’affaires criminelles pour lui dire: « Je viens de tuer une femme. Je vais faire une petite sieste et je te
rappellerai. » Aubut a été condamné à 13 ans avant toute libération conditionnelle.


Valérie Dalpé, 13 ans, poignardée à plusieurs reprises le 19 octobre à Montréal-Nord, après avoir été agressée et menacée par deux hommes qui n’ont pas été retrouvés. Son corps, retrouvé au dépotoir
d’ordures municipal, avait été débité en six morceaux et placé dans des sacs à poubelles laissés sur un coin de rue.


Francine Lavoie, 45 ans, poignardée trois fois dans ses vêtements de nuit chez elle, le 20 octobre à Montréal. La police soupçonne que l’assassin était connu de la victime, mais il n’y a eu aucune
arrestation.


Hélène Gauthier-Soucy, 45 ans, dénudée, ligotée, bâillonnée et poignardée à la gorge et au ventre devant sa fille de 7 ans, le 26 octobre à Gatineau, par un cambrioleur dans la trentaine qui s’était introduit chez elle par la fenêtre de la chambre de bain. Aucune arrestation.


Lise Houle, 32 ans, morte à demi-nue au bout de son sang après avoir été gravement battue dans un terrain de stationnement près de chez elle, le 28 octobre à Montréal. Aucune arrestation.


Mliwan Khulna Vong, 26 ans, poignardée au cou et au dos, le 13 novembre à Montréal, par un partenaire sexuel avec qui elle tentait de rompre, Houmphan Phansiri, 38 ans, quelques heures après que celui-ci ait reçu une « sentence » avec sursis pour l’avoir agressée. Phansiri a attendu que le nouvel époux de la victime la laisse seule avec son bébé pour l’assassiner, et s’est ensuite suicidé.


Florence Lépine-Arguin, 82 ans, battue et étranglée avec une courroie de cuir alors qu’elle tentait d’appeler la police, le 14 novembre à Sherbrooke, par son petit-fils, Gilles Bégin, 27, après qu’il ait tenté de lui emprunter 350$. Il a négocié une accusation réduite d’homicide involontaire coupable et a été condamné à 10 ans.


Dany Beaulieu, 19 ans, caissière dans un dépanneur, abattue le 16 novembre à Rivière-du-Loup par Erick Audette, 18 ans, durant un vol. Audette était frustré du fait que Beaulieu n’avait pas la clé du bureau du gérant et il a continué à tenter d’y entrer par effraction après l’avoir tuée. Il a été accusé de meurtre au premier degré.


Cécile Lachance, 77 ans, abattue avec un pistolet, le 20 novembre à Saint-Cuthbert, en même temps que son mari, par leur petit-neveu, Richard Guérin, 22 ans, qui était venu leur emprunter de l’argent et les a ensuite dépouillés de 12 000 $. Guérin a tenté une défense d’aliénation mentale mais a été reconnu coupable de deux meurtres au premier degré et condamné à 25 ans de prison.


Salma Sultana, 31 ans, étranglée le 3 décembre à Montréal par son mari Mohamed Eusuf, un médecin natif du Pakistan arrivé au Canada depuis un an. Il l’avait agressée à plusieurs occasions, et la victime
avait prévenu sa famille de ses menaces de mort depuis qu’elle lui avait dit vouloir divorcer. Sultana a appelé la police à l’aide le jour du meurtre, et les agents auraient pu lui sauver la vie, mais ils se sont
présentés à la mauvaise adresse – un autre appartement sur le même étage – et sont repartis sans plus.


Marie-Blanche Dufour, 65 ans, abattue d’un coup de fusil à la poitrine, le 4 décembre à Les Escoumins,par un partenaire sexuel depuis 3 ans, Jean-Paul Deschênes, 67 ans, qui a ensuite tenté de se suicider.
Dufour avait demandé l’aide de sa fille face à la violence croissante de Deschênes. Se décrivant comme persécuté par la victime, celui-ci a négocié une accusation réduite d’homicide involontaire coupable et n’aété condamné qu’à 16 mois de prison.


Aurélie Grimoux, un bébé hydrocéphale de 8 mois, torturée, assommée contre un comptoir de cuisine, et
affamée à mort par ses parents le 6 décembre à Montréal. Le cadavre a été jeté dans le Saint-Laurent après avoir été conservé 3 semaines dans un sac de plastique. Le père, Grégoire Grimoux, 21 ans, un immigrant récemment arrivé, avait été accusé de sévices sur enfants en France et avait kidnappé ses deux enfants après s’en être vu refuser la garde. D’abord accusé de meurtre, le couple Grimoux a négocié une accusation réduite de négligence criminelle et a été condamné à 4 ans de prison après un an de détention
préventive.


Massacre de l’École Polytechnique. Le 6 décembre, à l’Université de Montréal, 13 étudiantes et uneemployée du Bureau des admissions sont abattues à la carabine semi-automatique à chargeur
surdimensionné par Marc Lépine (né Gamil Gharbi), 25 ans, un amateur de jeux de guerre, dont la candidature avait été refusée à l’École Polytechnique, et qui avait été entraîné aux techniques de combat par son oncle, sergent des Forces canadiennes. Les victimes de cette tuerie, abandonnées par leurs camarades masculins, sont: Geneviève Bergeron, 21 ans; Hélène Colgan, 23 ans; Nathalie Croteau, 23ans; Barbara Daigneault, 22 ans; Anne-Marie Edward, 21 ans; Maud Haviernick, 29 ans; Maryse Leclair,23 ans; Annie Saint-Arneault, 23 ans; Barbara Maria Klucznick, 31 ans; Anne-Marie Lemay, 27 ans;Sonia Pelletier, 28 ans; Michèle Richard, 21 ans; Annie Turcotte, 21 ans et Maryse Laganière, 25 ans.
Lépine a laissé, avec une lettre de suicide/manifeste encore fièrement affichée sur des sites masculinistes
une liste d’une vingtaine femmes et de féministes – dont le Collectif masculin contre le sexisme – que
seul le « manque de temps » aurait protégées de ses balles. Lépine avait pu entrer à l’École Polytechnique en tenue militaire et portant ses armes dans un grand sac et avait attendu longuement au Bureau des admissions avant d’entamer sa tuerie par le meurtre de l’employée Maryse Laganière.


Lisette Boucher, 42 ans, séquestrée en voiture et tuée de 3 balles à la tête, le 7 décembre, à Saint-Polycarpe, apparemment par un partenaire sexuel, Réjean Giroux, 42 ans, récemment condamné à 15
mois de prison pour une tentative de meurtre contre une autre femme. Boucher avait parlé à des amies de quitter Giroux qui la violentait et la terrifiait. Il a été acquitté grâce à la défense de son avocat Serge Ménard (aujourd’hui député bloquiste), qui a tiré parti de légères contradictions dans la preuve de la Couronne.


Jane Grefford, 22 ans, barmaid, battue au visage, poignardée plusieurs fois au cou et à la poitrine et abandonnée à côté d’une caisse de bière sur un quai, le 10 décembre à Lavaltrie, après avoir refusé les avances de Mario Dubois, 24 ans, Reynald Mercier et Patrice Lamothe. Dubois a reçu une sentence de 10
ans avant toute libération conditionnelle après avoir négocié une accusation réduite de meurtre au deuxième degré. Mercier a été condamné à 3 ans et Lamothe à 2 ans de prison.


Èverose Guilloux, 26 ans, étranglée le 20 décembre à Montréal, apparemment par un partenaire sexuel,
Louisius Gesner, 28 ans, qui a été trouvé blessé sur les lieux mais dont la police soupçonne que les blessures auraient été auto-infligées.


Monique Stocker, 40 ans, dont le cadavre a été trouvé caché dans un tuyau d’égout derrière chez elle, le 22 décembre à Québec, un mois après qu’un partenaire sexuel André Mercier, 35 ans, l’ait battue à mort, peu après sa sortie de prison pour des voies de fait précédentes contre elle. Mercier, qui l’avait menacée de mort, faisait l’objet d’une ordonnance de non-communication, mais il s’était installé chez Stocker à sa sortie de prison et avait recommencé à la battre. Il a refusé de négocier une reconnaissance de culpabilité
à une accusation de meurtre au deuxième degré, préférant plaider l’intoxication, mais a été condamné à 25 ans pour meurtre au premier degré.


Jocelyne Bourbonnais-Delorme, 44 ans, battue à mort le 29 décembre à Sainte-Julienne par son mari,Jacques Delorme, 45 ans, un conseiller en carrières qui l’a également sodomisée avec une carabine. Malgré un historique de violence conjugale à l’endroit de la victime, il a été acquitté pour « aliénationmentale ».


Berthe Hardy-Blanchette, 46 ans, décapitée dans son sommeil de 5 coups de hache, le 31 décembre à Neufchatel, par son fils ivre, Daniel, 21 ans, qui a ensuite fracassé plusieurs appareils électroniques dans
la maison avant d’appeler la police. Il a négocié une accusation réduite d’homicide involontaire coupable. Son avocat a décrit le meurtre comme un « acte d’euthanasie » et le meurtrier comme une « victime des besoins de sa mère » que la prison pousserait certainement au suicide (même s’il venait d’y passer six mois sans problème). Le juge Louis Fortin l’a acquitté – sous les applaudissements de l’auditoire – en se qualifiant de « libertaire » et en lui recommandant de s’inscrire à un programme de désintoxication.


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