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 Liste détaillée des victimes connues et identifiées 1970 a 1979

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assocrimeqc
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assocrimeqc


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Liste détaillée des victimes connues et identifiées 1970 a 1979 Empty
MessageSujet: Liste détaillée des victimes connues et identifiées 1970 a 1979   Liste détaillée des victimes connues et identifiées 1970 a 1979 EmptyMer 21 Déc - 17:29

1970

Le 22 septembre 1970, André Lahaise est assassiné de 22 coups de couteau ; Conrad Brossard, 22 ans, qui s'est évadé d'une maison de transition de Montréal dans laquelle il purgeait une peine de 7 ans de prison infligée en 1966, est arrêté le 4 novembre suivant, accusé, trouvé coupable de meurtre, puis condamné le 26 mars 1971, à l'emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 20 ans de sa peine derrière les barreaux ; en 1980, profitant d'une sortie de groupe, il s'évade du pénitencier de Cowansville et commet une tentative de meurtre ; sa victime, Marc Lapierre, abandonnée dans un bois de Tracy le 12 juillet 1980, survit à une balle dans le foie et à 13 coups de couteau ; arrêté, il est accusé de tentative de meurtre, puis condamné, le 23 mars 1982, à 23 ans de prison ; mis en sémi-liberté en février 1987, il commet une tentative de meurtre sur la conjointe d'un de ses co-détenus en 1988, et il est condamné à la prison à perpétuité ; il obtient une semi-liberté en février 2002 et séjourne à la maison de transition Radisson de Trois-Rivières ; le ou vers le 30 avril 2002, alors qu'il bénéficie d'un programme de réinsertion en travaillant comme bénévole à la résidence Cooke du Centre hospitalier de soins de longue durée de Trois-Rivières, il agresse sexuellement, puis assassine Cécile Clément, une femme qu'il avait rencontrée alors qu'elle faisait du bénévolat auprès de sa mère hospitalisée dans cette institution ; Cécile Clément avait accepté qu'il la reconduise chez-elle ; apprèhendé à Saint-Anicet le 4 mai 2002, il est accusé le 6 mai de vol de véhicule, de séquestration, d'agression sexuelle armée, de possession d'une arme prohibée et du meurtre de Cécile Clément ; le 12 août 2003, il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux ; le 19 décembre 2003, le rapport d'une enquête entreprise pour savoir comment un criminel de la trempe de Clément pouvait être en liberté conditionnelle, blâme la division québécoise des Services correctionnels du Canada qui, malgré son casier judiciaire chargé, n'avait fait aucune évaluation psychologique sérieuses pour déterminer s'il était un psychopathe.

1971

Il y a eu 124 homicides au Québec en 1971.

Le 12 mars 1971, vers 5 h 20, 3 personnes sont trouvées mortes à la boîte de nuit Casa Loma, rue Sainte-Catherine Est à Montréal par un patrouilleur du Service de police de Montréal ; André Vaillancourt, le gérant et barman du bar Jacques-Antonin, retrouvé derrière son bar, Jacques Verrier, un ami de Vaillancourt, et Jean-Claude «Ti-Caille» Rioux ; Jean-Marc Morin, est accusé des meurtres d'André Vaillancourt et de Jacques Verrier, alors que Jos Di Maulo, Jos Tozzi et Julio Ciamarro sont accusés du meurtre de Jean-Claude Rioux ; les deux procès sont tenus séparément ; grâce au témoignage de la petite amie de Rioux, les jurés trouvent Di Maulo, Tozzi et Ciamarro coupables du meurtre de Rioux ; la même témoin donne une version totalement différente de celle qu'elle a donnée au premier procès, disant même que ce n'était pas l'accusé qui avait tué Verrier et Vaillancourt, mais Rioux, la Cour acquitte Morin ; à la suite de ce témoignage contradictoire, un nouveau procès est ordonné dans le cas de Di Maulo, Tozzi et Ciamarro ; au cours de son témoignage, la témoin revient à sa première version des faits, mais personne ne la croit et les accusés sont acquittés le 1 février 1972.

Le 5 octobre 1971, à Montréal ; embauché en 1970 par la compagnie Dupont à ses bureaux de la rue Dorchester Ouest à Montréal, en vertu d'un programme d'aide à d'anciens détenus pour crimes mineurs, Vincent Meloche est congédié pour insolence par son patron immédiat George Matthews ; le 6 octobre, armé d'une carabine à canon tronçonné, il revient le lendemain au siège social et assassine George Matthews, Thomas Crawley, le gérant de la division dans laquelle il travaillait qui avait maintenu le congédiement, et Gaétan Langlois, un autre dirigeant de l'entreprise ; ayant plaidé coupable aux accusations de meurtre prémédité, il est condamné à l'emprisonnement à perpétuité ; cependant, la Cour d'appel refuse son plaidoyer de culpabilité et ordonne la tenue d'un procès à la suite duquel il est trouvé coupable et condamné de nouveau à l'emprisonnement à perpétuité ; son avocat obtient de la cour d'appel que la culpabilité soit réduite à celle de meurtre non prémédité ; il sort de prison en 1990 ; le 15 octobre 2001, on trouve son cadavre calciné à l'angle des rues Papineau et Bélanger à Montréal ; il s'était suicidé en s'aspergeant d'essence, puis en mettant le feu à ses vêtements.

Le 12 octobre 1971, Réal Chartrand qui venait de commettre un hold-up à la succursale Saint-Augustin (Mirabel) de la Banque Provinciale du Canada, est pris en chasse par les policiers Gabriel Labelle et Gilbert Martin de la Sûreté municipale de Sainte-Thérèse ; Chartrand abandonne son véhicule et, armé d'un pistolet Commando Mark III de calibre .45, prend la fuite à pied ; l'agent Labelle tire trois coups de semonce, Chartrand se retourne et tire deux fois dans la direction des agents ; le policier est atteint par 2 balles dont l'une à l'épaule gauche qui dévie puis lui traverse le poumon et le coeur ; Chartrand continue sa fuite et atteint une maison du boulevard des Ormes où il prend en otage une jeune fille de 13 ans, Hélène Sanche ; il se rend finalement à la police sans avoir brutalisé son otage ; le policier Labelle décède de ses blessures, Chartrand est accusé de meurtre, puis condamné à mort à la suite de son procès ; la sentence de mort est commuée en peine d'emprisonnement à perpétuité par le Gouverneur général ; Chartrand, décédé en 2003, fut le dernier condamné à mort au Canada, le Parlement ayant suspendu l'application de la peine capitale en 1969, puis l'ayant abolie en 1975.

Le 5 novembre 1971, Bernard Charlebois, un policier du Service de police de la Communauté urbaine de Montréal-SPCUM, est tué par balles.

Le 16 décembre 1971, Jean-Guy Sabourin, un agent du Service de police de la Communauté urbaine de Montréal-SPCUM, est tué par balles alors qu'il est en devoir.

1972

Le 4 avril 1972, une bombe éclate à la délégation commerciale de Cuba à Montréal, une personne est tuée et 7 autres sont blessées ; la police appréhende 7 officiels cubains et en accuse six autres de possession d'armes et d'entrave au travail des policiers.

Le 1 juin 1973, Laurent Fasoli, 40 ans, est assassiné dans un cabaret de Laval en même temps que Patrice Saint-Louis, le propriétaire du cabaret ; la police croit que le tueur, Michel Verreault, était sous contrat émis par le clan Dubois.

Le 10 juillet 1973, au cours de la nuit, des coups de feu sont entendus par les résidents d'un édifice d'appartements sur la rue Crépeau à Saint-Laurent (île de Montréal) ; la police découvre le cadavre de Salvatore Sergi, 21 ans, et le corps transpercé de balles de Mario Ciambrone, 27 ans, un trafiquant de drogues qui décède en route vers l'hôpital du Sacré-Coeur du boulevard Gouin ; les 2 victimes faisaient partie du clan Cotroni-Violi.

Le 26 juillet 1973, Yvan «Stuntman» Lapointe, un membre du gang de motards Citoyens de la Terre, est assassiné par Michèle Blouin, la petite amie de Serge «Gallo» Beaulieu, chef du gang de motards Pacific Rebels de l'île d'Orléans.

Le 21 août 1972, Jacques Mesrine, Jean-Paul Mercier et 4 autres détenus s'évadent du pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul.

Le 1 septembre 1972, incendie du club de nuit Wagon Wheel situé à l'étage au dessus du Blue Bird Café, rue Union, à Montréal ; l'incendie a été allumé par 3 hommes ivres à qui on avait refusé l'entrée dans l'établissement ; bilan : 42 morts et une quarantaine de blessés graves ; trouvés coupables de meurtres, Marc Boutin, Gilles Eccles et James O'Brian sont condamnés à l'emprisonnement à perpétuité.

Le 10 septembre 1972, les garde-chasse Médéric Côté, 62 ans, et Ernest Saint-Pierre, 50 ans deux s'apprêtent à remettre des contraventions à Jacques Mesrine et Jean-Paul Côté de chasse illégale parce qu'ils pratiquent le tir à la carabine sur le chemin de la Petite-Belgique à Saint-Louis-de-Blantford ; Mesrine et Mercier abattent alors de plusieurs balles ; recherché pour ces meurtres, Mesrine se réfugie au Vénézuela, puis, le 12 septembre suivant, il rentre à Paris où il commet 15 hold-up en 4 mois ; de nouveau appréhendé le 8 mars 1973, Mesrine réussit à s'évader du tribunal qui allait entendre son procès en s'emparant du juge à la pointe d'un revolver ; de nouveau arrêté le 28 septembre 1973, il est détenu jusqu'à la première semaine de mai 1977 où il doit répondre à 13 accusations de vol à main armée et tentative de meurtre ; condamné à 20 ans de réclusion à la prison de la Santé de Paris, Mesrine s'en évade le 8 mai 1978 ; abattu dans une automobile par la police française vers 15 h 15, le 2 novembre 1979, en pleine rue de Paris.

Le 30 septembre 1972, Daniel Rudberg, un jeune ingénieur père de 2 enfants, est poignardé à mort par un adolescent de 14 ans de qui il voulait reprendre un sac à main volé à une dame ; l'adolescent était bourré de LSD ; Sheila Twinkel Rudberg, l'épouse de Daniel Rudberg, fonde le projet LOVE en 1993 pour fournir à des jeunes âgés de 13 à 18 ans dont la vie a été marquée par toutes sortes de violences, dans leur famille ou à l'école, des outils qui leur permettent de rejeter les comportements négatifs et agressifs.

Le 17 novembre 1972, Léo-Paul Dion est assassiné à la prison de Bordeaux par Normand Champagne, un codétenu.

1973

Le 3 février 1973, Michel Verreault assassine André Trudel, son compagnon de crime.

Le 1 mai 1973, le journaliste Jean-Pierre Charbonneau, chroniqueur des affaires criminelles au Devoir est l'objet d'une tentative d'assassinat dans la salle des nouvelles de son journal ; Tony Mucci est trouvé coupable de tentative de meurtre relativement à cette affaire.

Le 1 juin 1973, Laurent Fasoli, 40 ans, est assassiné dans un cabaret de Laval en même temps que Patrice Saint-Louis, le propriétaire du cabaret ; la police croit que le tueur, Michel Verreault, était sous contrat émis par le clan Dubois.

Le 14 juin 1973, Richard Larente, un agent du Service de police de Montréal, est tué par balles alors qu'il était en devoir.

Le 3 juillet 1973, Michel Verreault assassine Réal Boisvert.

Le 10 juillet 1973, au cours de la nuit, des coups de feu sont entendus par les résidents d'un édifice d'appartements sur la rue Crépeau à Saint-Laurent (île de Montréal) ; la police découvre le cadavre de Salvatore Sergi, 21 ans, et le corps transpercé de balles de Mario Ciambrone, 27 ans, un trafiquant de drogues qui décède en route vers l'hôpital du Sacré-Coeur du boulevard Gouin ; les 2 victimes faisaient partie du clan Cotroni-Violi.

Le 26 juillet 1973, Yvan «Stuntman» Lapointe, un membre du gang de motards Citoyens de la Terre, est assassiné par Michèle Blouin, la petite amie de Serge «Gallo» Beaulieu, chef du gang de motards Pacific Rebels de l'île d'Orléans.

En septembre 1973, Claude Riendeau, 35 ans, un gardien à l'emploi du transporteur d'argent Brink's est tué au cours d'une attaque à main armée survenue sur la Côte-de-Liesse à Saint-Laurent (Montréal ; au cours de cet événement, un autre gardien de la Brink's est blessé ; en 1974, William «Bill» MacAllister, 31 ans, un membre du gang de l'Ouest, est trouvé coupable de tentative de meurtre relativement à cet incident et condamné à la prison à perpétuité ; le vol avait rapporté 270 000 $ aux bandits ; libéré sous conditions en 1981, MacAllister est arrêté de nouveau à Mont-Rolland le 21 mars 1993, en vertu d'un mandat de la police de Floride qui le recherche pour complot d'importation de drogues des USA au Canada ; extradé aux USA en 1994, il y est condamné à 19 ans de prison en 1995 ; en 2002, les Étatsuniens le renvoient au Canada où il reste derrière les barreaux jusqu'à sa libération conditionnelle en 2008 ; les autorités carcérales canadiennes décident de le garder en prison parce qu'il avait manqué aux conditions fixées pour sa libération sur parole en 1981 ; la police avait arrêté Paul Larue, un trafiquant de drogues, qui avait impliqué MacAllister dans le complot d'importation ; le 9 novembre 2006, la Cour suprême du Canada refuse d'entendre son appel de la décision des tribunaux inférieurs de considérer légale son arrestation à son retour des USA en 2002. À la fin de 2008, il est réincarcéré à l'Institut Leclerc pour avoir violé l'une des conditions de sa libération en rencontrant un ami d'enfance dont il savait qu'il avait été trouvé coupable de paris illégaux et en rencontrant un associé des Hells Angels.

Le 2 septembre 1973, Moreno Gallo, 28 ans, et Tony Vanelli assassinent de 5 balles Angelo Facchino, 26 ans, un trafiquant de drogues travaillant avec le clan des Dubois qui était assis dans son automobile en face d'une boîte de nuit de la rue Saint-Denis près du square Saint-Louis ; Gallo et Vanelli sont appréhendés alors qu'ils fuyaient le lieu du meurtre en sens contraire d'une rue à sens unique ; deux policiers militaires qui avaient été témoins de l'incident et avaient suivi les fuyards en avertirent la police de Montréal qui trouva l'arme du crime dans l'automobile ; Gallo fut condamné à l'emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux et Vanelli s'en tira en plaidant coupable à l'accusation réduite d'homicide involontaire ; Gallo et Vanelli faisaient partie du clan Cotroni-Violi ; libéré sous conditions en 1998, Gallo est réincarcéré en 2007 après que la police eut découvert qu'il avait des relations avec le clan Rizzutto lors de l'Opération Colisée qui avait mis sous écoute un grand nombre de mafiosi.

Le 11 novembre 1973, des tueurs font irruption dans la maison de Donald Côté, à Sainte-Anne-des-Plaines, et abattent sa conjointe, son enfant et un de ses employés qui dormait sur le divan ; Côté, qui était visé par l'attentat, y échappe en se cachant sous le lit.

Le 14 novembre 1973, les cadavres calcinés et mutilés de Édouard «Eddy» Chiquette et de Robert de Courcy sont découverts dans le coffre arrière d'une automobile en flammes à Montréal ; des mandats d'arrestation avaient été émis contre eux en rapport avec la tuerie de la famille de Donald Côté à Sainte-Anne-des-Plaines le 11 novembre précédent.

1974

Le 1 janvier 1974, Ghislain Fiset, un membre du gang des Pacific Rebels de l'Île-d'Orléans, est trouvé mort dans un banc de neige près de la prison d'Orsainville à Charlesbourg.

Le 29 janvier 1974, Mario Bureau, 19 ans, et Mario Demers, 18 ans, des motards originaires des Cantons-de-l'Est sont abattus de rafales de mitraillette M-1 et de décharges de fusil alors qu'ils se trouvaient dans leur voiture, une vieille Ford, en face du 340, rue Sapinière-Dorion à Québec ; Mario Bureau décède de ses blessures, mais Mario Demers survit ; l'une des victimes ressemblait à Réjean Laflamme, un membre des Pacific Rebels, et leur vieille Ford était semblable à celle dont se servaient Jean-Claude Talbot et Serge Létourneau, 2 autres membres de ce gang.

Le 4 février 1974, Serge Létourneau, un membre du gang des Pacific Rebels, est assassiné par l'explosion d'une bombe posée sous le siège de son automobile garée près du Château Frontenac à Québec.

Le 13 février 1974, Roger « Moineau» Létourneau, membre d'un gang dirigé par Jacques McSween est abattu à l'Hôtel Lapinière de Brossard par 4 tueurs qui font irruption dans l'établissement vers 23 h 10 ; au cours de cet incident, 3 autres personnes perdent la vie et 5 autres sont blessées dont 3 seulement accompagnaient Létourneau.

Le 15 mars 1974, Marc Distefano et Michel Lamoureux, membres du gang des Atomes de Sherbrooke, sont assassinés au centre-ville de Sherbrooke par des membres du gang des Gitans de Sherbrooke.

Le 20 mai 1974, les cadavres de Claude Chamberland et de sa petite amie sont découverts calcinés dans une maison mobile incendiée à Laval ; Chamberland était une relation de Claude Ellefsen .

Le 21 juillet 1974, Jean-Claude Arbour et Jacques Morin, deux trafiquants de drogues indépendants, sont abattus par deux tueurs dans le restaurant La Fontaine de Joanni ; ils auraient empièté sur le territoire du gang des Devil's Disciples au Carré Saint-Louis à Montréal.

En août 1974, Bernard Perrault est assassiné d'une balle dans le dos à proximité de la taverne Corner à Montréal ; Georges Ayotte, un bouncer est accusé de meurtre relativement à ce décès.

Le 5 août 1974, à la suite d'un différend avec Roger Fontaine, Réal Lépine est abattu par 3 tueurs au club de nuit Le Caraquet, sur la rue Notre-Dame Ouest à Montréal ; c'est le début d'une guerre sanglante entre deux factions rivales pour le contrôle de la drogue et du prêt usuraire à Pointe-Saint-Charles ; selon une note qu'il laisse avant de mourir d'une overdose, le boxeur, Gérald Ratté, avoue avoir assassiné Lépine en compagnie de Roger Fontaine et à la demande de Jacques McSween , le bras droit de Lépine.

Le 30 septembre 1974, Raymond «Chapeau» Gagné, un membre du gang de Roger Fontaine, est abattu à la porte du bar-salon Chez Jean-Pierre, dans le quartier Pointe-Saint-Charles de Montréal.

Le 29 août 1974, William Brown, indicateur de la brigade des stupéfiants de la Gendarmerie royale du Canada, est assassiné à Montréal.

Le 30 octobre 1974, à Montréal, Roger «Seven-Up» Lévesque et Raymond Laurin sont assassinés dans le Bar Le Gargantua, rue Beaubien ; Richard Blass les aurait abattus et Edgar Roussel les aurait achevés de balles dans la tête ; Richard Blass reprochait à Roger Lévesque de l'avoir dénoncé à la police et à Laurin d'avoir fait échoué une tentative de vol à la suite de laquelle il avait été condamné à 6 ans de prison. Edgar Roussel est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avor purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 5 octobre 1974, Jacques McSween, le chef d'un gang opérant dans le quartier Pointe-Saint-Charles, à Montréal est abattu par des tueurs en face de son domicile de Longueuil ; il aurait déclenché la guerre pour le contrôle de la drogue et du prêt usuraire dans le quartier en voulant éliminer le gang de Roger Fontaine à qui il avait donné une raclée 2 semaines après l'assassinat de Réal Lépine.

Le 2 novembre 1974, à Montréal, Aimé Pelletier, un agent du Service de police de la Communauté urbaine de Montréal-SPCUM, est tué par balles tirées par des voleurs qui tuent un médecin au cours du même incident.

Le 14 novembre 1974, Gilles Legault est assassiné par Roland Simard au cours d'une embuscade dressée au chalet de Jean-Paul «Paulo» Deschênes.

Le 17 décembre 1974, à Saint-Joseph-du-Lac, 5 personnes, tous membres de la famille Dumoulin, sont tuées au cours d'un vol à main armée.

1975

Il y a eu 225 homicides au Québec en 1975.

En 1975, le bain sauna gay Aquarius sur la rue Crescent à Montréal est attaqué à la bombe incendiaire ; 3 personnes meurent dans l'incendie dont 2 qui ne seront jamais identifiées.

Le 19 janvier 1975, le cadavre criblé de balles de Philippe Beereens, acolyte de Gilles Forget, le leader du gang des Devil's Disciples, est découvert dans son appartement de la banlieue de Montréal ; il avait menacé de tuer Claude Ellefsen.

Le 21 janvier 1975, le gérant du Bar Gargantua, rue Beaubien à Montréal est abattu par projectiles d'arme à feu et 12 clients enfermés dans une petite pièce d'entreposage de caisses de bière, meurent asphyxiés lors d'un incendie allumé par une main criminelle ; le 24 janvier 1975, Richard Blass, soupçonné d'avoir allumé l'incendie du Bar Le Gargantua, est abattu de 20 balles lors d'un échange de coups de feu avec la police à Val-David.

Le 13 février 1975, vers 23 h 10, Roger «Moineau» Létourneau, membre d'un gang dirigé par Jacques McSween, est abattu à l'Hôtel Lapinière de Brossard par 4 tueurs qui font irruption dans l'établissement ; au cours de cet incident, 3 autres personnes perdent la vie et 5 autres sont blessées dont 2 qui n'avait rien à voir avec Létourneau.

Le 26 avril 1975, le cadavre de Claude Brabant est découvert criblé de balles le long d'un chemin de campagne.

Le 9 mai 1975, le cadavre putréfié de Réal Girard, un membre du gang des Devil's Disciples, est repêché des eaux du Saint-Laurent.

Le 3 juin 1975, Gilles Beauvais, un policier de Montréal, est tué par balles alors qu'il est en devoir.

Le 5 juin 1975, à Montréal, cinq jeunes clients d'une brasserie de la rue Iberville dans le quartier Rosemont sont enlevés ; ils auraient été assassinés par Gilles Forget et Guy Filion, puis enterrés quelque part dans la région de Terrebonne.

Le 12 juin 1975, Gilles Forget, leader du gang des Devil's Disciples, et son bras droit, Pierre «Napo» Saint-Jean sont abattus à la Brasserie Iberville à Montréal.

Le 25 juin 1975, à 8 h 25, la Brasserie Iberville est dynamitée par 3 hommes armés qui y font irruption ; ils avaient enfermé dans les toilettes les 11 personnes se trouvant sur les lieux ; ces dernières ont pu se libérer avant l'explosion ; il s'agirait d'une vengence de la part des amis de Gilles Forget.

Le 9 juillet 1975, Joseph Michaud, une relation de Gilles Forget est assassiné.

Le 17 juillet 1975, Yvon Saint-Pierre, une relation de Gilles Forget est assassiné.

Le 31 juillet 1975, Pierre McDuff, garde du corps de Claude Ellefsen, est abattu d'une balle en plein visage sur la rue Chapleau à Montréal ; il avait échappé à un attentat à la bombe le 30 mars précédent à son chalet de Piedmont.

Le 23 août 1975, Jean-Guy Giguère, une relation de Claude Ellefsen, est abattu d'une balle de fort calibre alors qu'il s'apprêtait à monter dans son automobile stationnée près de chez lui à Montréal.

Le 24 août 1975, Jean-Pierre Aspirot, un membre du gang des Devil's Disciples est blessé mortellement dans une fusillade bar-salon L'Astro dans le nord de Montréal.

Le 29 septembre 1975, Pierre Barrette, devenu garde du corps de Claude Ellefsen, est abattu de 2 décharges de fusil de chasse à la tête et au thorax dans son appartement de la 26e avenue du quartier Rosemont à Montréal.

Le 20 décembre 1975, vers 23 h 30, Yvon Houle, 19 ans, et Suzanne Masse, 16 ans, sont tués au croisement de la 18e rue et du boulevard Henri-Bourassa dans le quartier Limoilou à Québec ; un tueur portant cagoule vide son arme à travers la vitre givrée de l'automobile ; Yvon Houle et Suzanne Masse sont atteints de 7 balles ; les circonstances de cet événement font croire à la police qu'il s'agit de victimes d'un tueur à gages qui s'est trompé de cible, que la voiture était semblable à celle de la personne visée et que le givre qui s'était formé sur les vitres de l'automobile occupée par 3 gars et 3 filles ne lui avait pas permis d'identifier la personne qu'il avait pour mission d'éliminer ; la voiture de Yvon Houle, une Valiant, était similaire à celle que conduisait l'un des membres des Pacific Rebels qu'on avait décidé d'abattre ; le tueur a tiré à travers la vitre du côté du chauffeur, tuant les deux jeunes gens avec les mêmes balles ; ces meurtres s'inscrivent dans la guerre des gangs (Pacific Rebels et trafiquants de narcotiques locaux) qui sévissait à Québec à cette époque ; la police de Québec met la main au collet de Yvan Beaupré, 30 ans, de Val-d'Or, et de Rodrigue Thériault, 25 ans, de L'Assomption (Gaspé) qui sont accusés des meurtres des 2 jeunes gens ; en février 1976, Beaupré est trouvé coupable de meurtre non prémédité et condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 20 ans de sa peine derrière les barreaux ; le 13 mars 1975, Yvan Beaupré franchit les 4 portes verrouillées de la prison d,Orsainville et fausse compagnie à ses gardiens en assumant l'identité de son frère, Rodrigue Beaupré, 38 ans, détenu lui aussi à la prison d'Orsainville ; Beaupré est repris quelques mois plus tard à Saint-Léonard ; en mars 1984, à cause de la collaboration de Beaupré dans la résolution de plusieurs dossiers, Robert Sansfaçon, substitut en chef du Procureur général du Québec, Me Gilles Blanchard, directeur adjoint des Services correctionnels, Raynald Desjardins assistant directeur de Service de police de Québec, la Sûreté du Québec représentée par Normand Bessette, responsable des enquêtes criminelles et Jacques Larose, l'adjoint de ce dernier, et René Provencher, chef de l'unité des crimes contre la personne, appuient la demande de pardon royal soumise par Beaupré ; le 6 octobre 1990, alors qu'il jouit d'un droit de sortie sans surveillance, Beaupré prend la poudre d'escampette ; Beaupré aurait collaboré avec la justice dans les procès pour meurtres de, entre autres, Gilles Dufresne, Rock Roy, André Pelletier, Daniel Deslauriers. En mars 1976, Thériault est déclaré non coupable de l'accusation qui pesait contre lui. N.B. La condamnation de Gilles Dufresne a été cassée en Cour suprême en 1988. Rock Roy a été acquitté par la Cour d'appel du Québec en 1989.

1976

En 1976, Yvan Denault, chef du gang des Black Spiders de Montmagny, est tué par le propriétaire de l'auberge des Trois-Chemins qu'il harcelait.

En 1976, deux membres du gang des Popeyes sont tués par l'explosion d'une bombe qu'ils déposaient dans le métro de Montréal pour protester contre les conditions de détention de leurs collègues en prison.

Le 26 février 1976, à Sainte-Brigite-de-Laval, Michel Bédard, un agent de la Sûreté du Québec, est tué par balles à la suite d'un vol à main armée (environ 5 000 $) perpétré à la Caisse populaire de Sainte-Brigitte-de-Laval ; les voleurs sont rejoints, puis l'agent Bédard, le premier à les confronter, leur demande de lever les bras ; il est abattu d'une rafale de mitraillette ; l'un des assassins, Jacques Marceau, 22 ans, se suicide au lieu de se rendre, alors que son frère, Michel Marceau, 29 ans, est abattu sur place par les autres policiers.

Le 29 mars 1976, à Montréal, Sharon Prior, 16 ans, est portée disparue ; la veille, vers 18 h, elle avait quitté le domicile familial de la rue de la Congrégation dans le quartier Pointe-Saint-Charles à Montréal ; le 1 avril, le cadavre à demi déshabillé de la jeune fille est trouvée dans un boisé situé près du boulevard Guimond et du chemin du Lac à Longueuil ; l'autopsie révèle que la jeune fille avait été violée, puis battue à mort. En 2003, la police de Longueuil rouvre l'enquête sur ce décès.

Le 28 juin 1976, Denis «Poker» Racine, 20 ans, assassine un adolescent de 16 ans à la Place des Nations sur l'île Notre-Dame ; il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux ; au cours de ses 10 premières années de prison, il participe à une prise d'otage qui dure plusieurs jours à l'Institut Archambault, il s'évade du palais de justice de Montréal en tirant une balle dans un mur de la chambre de la Cour d'appel du Québec, il agresse à répétition des gardiens et d'autres détenus ; en 1994, alors qu'il est en maison de transition, il commet un vol dans un magasin d'alimentation et est réincarcéré ; le 10 décembre 2008, la Commission des libérations conditionnelles refuse sa demande de libération parce qu'elle estime que ses chances de réinsertion sociale sont faibles et que son risque de récidive est considéré comme modéré à élevé s'il est libéré.

Le 9 août 1976, à Montréal, Roland Giguère, frère de Jean-Guy Giguère assassiné le 23 août 1975, est assassiné à son tour, en même temps qu'un des employés de sa brasserie de la rue Fleury Est.

Le 10 octobre 1976, un incendie criminel au camps des travailleurs fait 3 morts et 10 blessés à la mine de Mont-Wright.

Le 6 novembre 1976, à Saint-Romain, l'agent Gérard Desfossés de la Sûreté du Québec est assassiné lors d'une vérification de patrouille.

Le 4 décembre 1976, le cadavre de Carmen Waltz, 22 ans, enceinte de 8 mois, est découvert dans l'automobile familiale dans le stationnement du centre commercial Montenach de Beloeil ; la femme aurait été étranglée dans sa résidence, puis abandonnée sur le siège avant de l'automobile familiale ; sa fillette de 2 ans occupait le siège arrière de l'automobile ; le sac à main ouvert et renversé de même que l'intérieur de l'automobile en désordre font croire à un vol qui a mal tourné ; le 10 avril 2008, Michel Laflamme, 54 ans, d'Acton Vale, le veuf de Carmen Waltz, est arrêté puis accusé au palais de justice de Saint-Hyacinthe du meurtre prémédité de son épouse ; ce dénouement est attribué à l'équipe du module des crimes non résolus de la Sûreté du Québec qui avait réouvert l'enquête en novembre 2007.

1977

En 1977, Louise Camirand, 20 ans, de Sherbrooke est violée puis étranglée ; son corps est découvert à Austin.

Au printemps de 1977, Louiselle Lévesque est assassinée par Eddy Sullivan, son ancien concubin ; ce n'est qu'en 1984 que l'enquête policière aboutit et que Sullivan est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 30 mars 1977, à Sainte-Émélie-de-l'Énergie, Robert Brabant, un agent de la Sûreté du Québec, est tué en poursuivant des criminels à Sainte-Émélie-de-l'Énergie ; il était seul dans l'auto-patrouille ; son décès survient alors que la négociation de la convention collective des agents de la Sûreté porte précisément sur l'obligation d'être deux agents par automobile au moment des patrouilles.

Le 12 septembre 1977, à Saint-Augustin-de-Desmaures, Guy Samson, un agent de la Sûreté du Québec, est tué lors d'une perquisition.

Le 5 décembre 1977, le gang des Popeye's de Montréal, qui comprend Laurent «L'Anglais» Viau, Jean-Pierre «Matt le Crosseur» Mathieu et Jean-Guy «Brutus» Geoffrion, devient le premier chapitre canadien des Hells Angels ; ils établissent leur quartier général à Sorel.

1978

En 1978, découverte du cadavre de Manon Dubé, 10 ans, à Ayer's Cliff ; elle était disparue de Sherbrooke ; les décès de Louise Camirand, de Manon Dubé et de Theresa Allore font croire qu'un tueur en série sévit dans la région de Sherbrooke.

En 1978, découverte du cadavre de Louise Camirand, 20 ans ; elle était disparue de Sherbrooke ; les décès de Louise Camirand, de Manon Dubé et de Theresa Allore font croire qu'un tueur en série sévit dans la région de Sherbrooke.

En 1978, Sylvie Revah, 21 ans, et Ronald Bourgouin, 24 ans, sont assassinés par des membres du gang des Provençal. En 1982, Bernard «Big Ben» Provençal devient délateur et impute entre autres les meurtres de Sylvie Revah et Ronald Bourgouin en 1978 à Michel Telmosse et Jean-Claude Paquin du gang des Provençal.

Le 28 janvier 1978, le chef présumé du clan calabrais de la mafia de Montréal, Paolo Violi, est assassiné au Reggio Bar, 5880, rue Jean-Talon Est, dans l'arrondissement Saint-Léonard de Montréal ; l'endroit était considéré comme le quartier général du clan calabrais de la mafia de Montréal ; Agostino Cuntrera sera condamné à 7 ans de prison pour avoir comploté ce meurtre, mais l'on croit que le meurtre avait été commandé par le clan sicilien dirigé par Nick Rizzuto.

En Février 1978, les Rockers de Montréal deviennent le chapitre de Montréal du Outlaws Motorcycle Club.

Le 15 février 1978, Yves «Apache» Trudeau abat Robert Côté, un membre du Outlaws Motorcycle Club, à la brasserie Joey, à l'angle des rues Saint-Hubert et de Castelneau ; c'est le début de la guerre entre les Outlaws et les Hells Angels au Québec.

Le 21 mars 1978, une bombe placée sous l'automobile de Gilles Cadorette, chef du Outlaws Motorcycle Club de Montréal, explose en face d'un bar de la rue Bordeaux à Montréal ; Cadorette est tué sur le coup.

Le 21 avril 1978, à Verdun, une bombe placée sous le siège avant de sa Cadillac explose et tue Rolland Quintal, à la porte de son logement ; ce contremaître employé de la compagnie Stelco était inconnu de la police ; Talon, condamné à la prison à perpétuité pour une tentative de meurtre d'un homme qu'il croyait pédophile survenue à la taverne Le Plateau à Montréal en 1968, était en liberté surveillée au moment du décès de Rolland Quintal ; le 8 juillet 1986, pour s'acquitter d'une dette de drogue de 5 000 $ alors qu'il est de nouveau en liberté surveillée, Talon assassine Pierre Marcoux, un gérant de banque de Saint-Lambert ; en 1990, Talon participe à l'attaque d'un avion-convoyeur de la Brink's qui rapporte 15 M $ aux malfaiteurs ; en 1993, Talon et ses compères passent six mois à creuser un tunnel menant à la chambre forte de la Banque de Montréal sur la Place d'Armes dans le Vieux-Montréal, puis abandonnent leur méfait lorsqu'un arbre s'effondre dans leur ouvrage à la suite d'une fuite d'eau ; le 8 juillet 1993, Marcel Talon fait partie d'un groupe de malfaiteurs qui rate un hold-up contre le transporteur d'argent Secur à Saint-Laurent ; le 14 décembre 1993, Marcel Talon est arrêté après avoir vendu une bombe de 5 000 $ à des amateurs ; le 14 février 1994, craignant pour sa vie et celle de sa fille qui a reçu des menaces de ses anciens complices, Marcel Talon signe un contrat de délateur, admet sa participation dans le vol de la Brink's et est condamné à 7 ans de prison ; en 1996, Marcel Talon se raconte au journaliste Jean-Louis Morgan qui publie le livre Et que ça saute ! aux Éditions Alain Stanké ; dans ce livre, Talon confesse les meurtres de Roland Quintal et de Pierre Marcoux ; en 2003, Talon, muni d'une nouvelle identité, se fait pincer à voler des chèques du ministère du Revenu pour des remboursements d'impôt et est condamné à 3 ans de prison ; en mars 2004, le film Dernier Tunnel réalisé par Érik Canuel et mettant en vedette Michel Côté, basé sur le percement du tunnel vers la Banque de Montréal en 1993, prend l'affiche au Québec ; le 12 novembre 2004, Talon est accuse du meurtre de Pierre Marcoux commis le 8 juillet 1986 ; le 24 mai 2006, la juge Sophie Bourque de la Cour supérieure du Québec ordonne un arrêt de procédure entreprise contre lui en 2004 par Line Quintal, la fille de Rolland Quintal assassiné par Talon en 1978, parce que, en vertu du contrat de délateur signé en 1994, la Couronne avait renoncé à le poursuivre pour ses actes criminels antérieurs ; Talon est libéré sous conditions le 2 octobre 2006.

Le 26 avril 1978, Athanase «Tom Thumb» Markopoulos, un membre du Outlaws Motorcycle Club, est assassiné par 2 tueurs.

Le 26 mai 1978, Jean Gonthier, une relation du Outlaws Motorcycle Club, est battu à mort par Paul Ringuette, une relation des Hells Angels ; ils étaient tous deux détenus au pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul (Laval).

Le 11 juillet 1978, une prise d'otage par 5 détenus de l'Établissement correctionnel Laval (Le vieux pen) fait 2 morts, l'agent Guy Fournier et un détenu, et 1 blessé (le directeur adjoint de la sécurité).

Le 15 juillet 1978, à Montréal, Henri Tremblay, 58 ans, est retrouvé poignardé sur le trottoir près de son domicile ; ce n'est qu'en 2002 que la police de Montréal, aidée par la Gendarmerie royale du Canada, réussit à identifier le meurtrier, Guy Tremblay, qui sera condamné à 3 ans de prison le 13 juin 2002 pour homicide involontaire.

Au début de septembre 1978, au cours d'une promenade au bord du lac Saint-Jean, à Saint-Gédéon, Serge McNicoll est transpercé d'une balle qui le tue ; accompagné de Michel Dunn, 26 ans, son confrère et associé dans son bureau d'avocats, il s'exerçait au tir au pigeon d'argile ; l'autopsie rapidement exécutée conclut à l'accident et le corps de McNicoll est enterré ; mais le 12 octobre suivant, le corps est exhumé et examiné de nouveau par des pathologistes qui ne croient pas à l'accident, la victime n'ayant pas été tuée par un coup de fusil mais par une arme de poing et à bout portant ; Michel Dunn est arrêté, puis accusé à Roberval de meurtre prémédité ; trouvé coupable de meurtre non prémédité par un jury, il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 13 ans de sa peine derrière les barreaux ; la Cour d'appel ordonne un nouveau procès à l'issue duquel il est de nouveau trouvé coupable en septembre 1981, mais cette fois, il est condamné à un minimum de 20 ans de prison.

Le 3 novembre 1978, Theresa Allore, 19 ans, étudiante au Champlain Regional College de Lennoxville, est portée disparue ; son cadavre est repêché dans une anse de la rivière Coaticook le 13 avril 1979 ; les décès de Louise Camirand, de Manon Dubé et de Theresa Allore font croire qu'un tueur en série sévit dans la région de Sherbrooke.

Le 28 décembre 1978, Gilles Legris est assassiné à Port-Cartier ; le 26 mars 2009, Gérald Gallant admet avoir tué Legris.

Le 12 octobre 1978, les membres des Hells Angels, Georges Mousseau et Jean Brochu, de même que Guy «Gator» Davies, un membre des Wild Ones de Hamilton, sont assassinés au café Tourbillon, rue Beaubien, à Montréal, par des tueurs américains à la solde du Outlaws Motorcycle Club. Les membres Hells Angels Louis «Ti-Oui» Lapierre et Bruno Coulombe sont blessés au cours du même événement.

Le 10 novembre 1978, Yves «Apache» Trudeau abat Brian Powers, ancien président du Outlaws Motorcycle Club, au domicile de ce dernier dans l'Ouest de Montréal.

Le 25 novembre 1978, la police de Montréal abat Jean-Marc Patenaude, un membre du Outlaws Motorcycle Club, garde du corp de «Ziggy» Wiseman, le roi des salons de massage.

Le 8 décembre 1978, à Greenfield-Park, Yves «Apache» Trudeau abat le motard William Weichold qu'il méprend pour un Outlaw.

Le 28 décembre 1978, Gilles Legris est assassiné à Port-Cartier ; le 26 mars 2009, Gérald Gallant admet avoir tué Legris.

1979

En 1979, alors qu'il n'est âgé que de 15 ans, Gino Dupont aurait d'abord emmené une fillette de 4 ans et son frère de 6 ans dans un hangar près du fleuve, il y aurait violé la fillette, puis il aurait tué les deux enfants avant de les jeter dans le fleuve à Trois-Rivières ; ce n'est qu'en 1993 que la police de Trois-Rivières est mise sur la piste de l'assassin à la suite de révélations faites par Dupont à un psychologue alors qu'il était incarcéré pour une autre affaire ; accusé de meurtre, Gino Dupont est trouvé coupable en 1995, puis condamné à l'emprisonnement à perpétuité ; invoquant l'inadmissibilité d'une partie de la preuve de la couronne, la décision de la Cour supérieure est contestée devant la Cour d'appel du Québec ; en 1998, cette dernière maintient la décision de la Cour supérieure ; en 1999, la Cour suprême du Canada refuse d'entendre la cause.

Le 16 février 1979, à la suite d'un vol à main armée dans une résidence de Mont-Royal, Michel Renaud et son frère Pierre Renaud sont pris en chasse par les policiers du Service de police de la Communauté urbaine de Montréal-SPCUM ; au cours de la fusillade qui s'ensuit, l'agent René Vallée, 28 ans, est tué de plusieurs projectiles d'arme à feu et deux autres agents sont blessés grièvement; peu de temps après, les frères Renaud sont arrêtés, l'un à Porto Rico et l'autre, en Californie ; ramenés à Montréal, ils sont tous deux accusés de meurtre, mais, le 10 octobre 1979, au cours de leur enquête préliminaire, ils s'évadent, en pleine autoroute Décarie, du fourgon cellulaire qui les transportait du palais de justice au pénitentier de Sainte-Anne-des-Plaines ; retrouvés quatre jours plus tard alors qu'ils tentaient de franchir la frontière des USA près de Huntingdon, ils ripostent par une fusillade au cours de laquelle Pierre Renaud est abattu d'une balle en plein front ; Michel Renaud est alors condamné aux USA à cinq ans de pénitencier pour port d'arme ; extradé au Québec à sa sortie de la prison américaine, il est de nouveau accusé du meurtre de l'agent Vallée, mais un jury accepte sa défense imputant le meurtre à son frère et à un autre participant que la police n'a jamais pu trouver, et l'acquitte le 31 mai 1985.

Le 29 mars 1979, à Longueuil, Yves «Apache» Trudeau fait sauter la voiture de Roland Dutemple, un indicateur du Outlaws Motorcycle Club.

Le 3 avril 1979, Yves «Apache» Trudeau abat Robert Labelle à son domicile de Fabreville (Laval); Labelle est un importateur de vêtements, trafiquant de drogues et ancien président des Huns intégrés au gang des Outlaws.

Le 9 mai 1979, Avec Yves «Le Boss» Buteau et Jean-Pierre «Matt le Crosseur» Mathieu, Yves «Apache» Trudeau assassine Donald McLean, membre du Outlaws Motorcycle Club, et sa petite amie, Carmen Piché ; une bombe explose lorsque McLean fait démarrer sa moto.

Le 1 juin 1979, Jeanne-d'Arc Gaulin est assassinée au cours d'un vol à main armée dans son commerce de la rue Saint-Sauveur à Québec ; Réjean Mathurin sera accusé de meurtre prémédité relativement à cette affaire.

Le 22 juin 1979, André Martel est assassinée au cours d'un vol à main armée dans son commerce de la 5e Avenue Ouest à Charlesbourg (Québec) ; Réjean Mathurin sera accusé de meurtre prémédité relativement à cette affaire.

Le 3 juillet 1979, Chantal Dupont, 15 ans, et Maurice Marcil, 14 ans, revenaient à Longueuil par le pont Jacques-Cartier après une journée passée à La Ronde ; Gilles Pimparé, 21 ans, et Normand Guérin, 22 ans, attaquent les deux adolescents, violent la jeune fille et attachent une corde au cou de Marcil et jettent les deux victimes dans le Saint-Laurent à 60 m plus bas ; l'autopsie révèle que les deux victimes étaient vivantes lorsqu'elles ont atteint les eaux et qu'elles sont mortes noyées ; trouvés coupables de meurtre prémédité relativement à ces décès, Pimparé et Guérin sont condamnés à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de leur peine derrière les barreaux ; avant de commettre ces crimes, les deux hommes avaient également violé 2 adolescentes sur le même pont ; le 25 avril 1984, la Cour d'appel ordonne la tenue d'un nouveau procès parce que le choix du premier jury avait été entaché d'illégalité ; en octobre 1984, le premier verdict est confirmé par un nouveau jury ; en 2001, la demande de semi liberté présentée par Pimparé est refusée par la Commission nationale des libérations conditionnelles ; en 2004, Guérin dépose une demande de libération conditionnelle, mais la retire ; en 2005, Pimparé se voit de nouveau refuser une libération conditionnelle ; en décembre 2008, la Commission des librations conditionnelles refuse encore de libérer Pimparé ; Normand Guérin n'a jamais présenté de demande de libération conditionnelle et il est toujours emprisonné en 2009.

Le 10 juillet 1979, Jean-Charles Vincent est assassiné par deux hommes à sa résidence de Saint-Lin.

Le 21 juillet 1979, Lizette Bélanger, une prostituée, est assassinée à Québec ; le 30 juillet 1979, Thérèse Biloque est assassinée par son mari, Gilles Gagnon ; Gilles Gagnon, qui prétendit avoir subi un black-out, s'être levé du lit, être aller à la cuisine chercher un couteau et poignarder sa femme, est reconnu coupable d'homicide involontaire et est condamné à 9 ans de prison ; la police a été mise en présence de preuves suffisantes pour l'accuser, Gagnon est arrêté à son domicile de Chicoutimi le 6 novembre 2008, et doit répondre à Québec du meurtre de Lizette Bélanger.

Le 25 août 1979, les cadavres en état de décomposition avancée de William «Bill» Thériault, 34 ans, et de Diane Verrette, 28 ans, sont découverts dans l'appartement de cette dernière au 1845, rue Dollard, à Longueuil ; les deux corps avaient été atteints de plusieurs balles à la tête ; Diane Verrette était une danseuse et Thériault, connu de la police pour des offenses au Code criminel, avait admis quelque temps auparavant avoir vendu une arme à feu à un pégrard ; la police croyait qu'il s'agissait d'un règlement de compte entre Thériault et la pègre et que Diane Vermette s'était trouvée au mauvais endroit au mauvais moment ; cependant, le 26 mars 2008, Claudette Verrette, 60 ans, la soeur de Diane, et son conjoint de l'époque, Normand Janelle, 64 ans, sont appréhendés et accusés de meurtre prémédité et de complot pour meurtre relativement à ces décès ; le mobile du crime serait le produit d'une police d'assurance de 30 000 $ sur la vie de Diane dont la principale bénéficiaire était sa soeur Claudette ; celle-ci est également accusée de menace de mort à l'endroit de Marie-Perle Lapalme, une femme à qui elle avait confié son implication dans ces meurtres et qui fut à l'origine de la réouverture du dossier en 2008 ; la preuve a démontré que dans la nuit du 18 août 1979, Claudette Verrette, qui voulait se réconcilier avec sa soeur, s'était rendue chez les victimes en compagnie de Janelle à qui elle avait donné 200 $ pour qu'il achète une arme à feu pour le cas où la visite dégénérerait ; l'arme du crime n'a pas été retrouvée ; le 9 novembre 2009, Claudette Verrette est trouvée coupable de meurtres prémédités et condamnée à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux ; le 1 décembre 2009, Janelle, qui a été détenu pendant 20 mois en attendant le début et la fin de son procès, est acquitté par un jury qui avait délibéré pendant 5 jours avant d'en arriver à ce verdict ; la preuve de la Couronne contre Janelle reposait essentiellement sur le témoignage pas très solide de Claudette Verrette ; en 1980, Janelle avait été condamné à 6 ans de prison pour vol à main armée commis à Montréal.

En octobre 1979, à Montréal, Suzanne Bernier est assassinée dans sa résidence du quartier Nouveau-Bordeaux de Montréal par William Patrick Fyfe .

Le 2 novembre 1979, Jacques Mesrine est abattu par les policiers à Paris.

Le 14 novembre 1979, à Beaconsfield, Nicole Raymond est assassinée dans sa résidence de la rue Lakeshore par William Patrick Fyfe .

Le 28 décembre 1979, à Longueuil, Germaine Tremblay Lambert, 69 ans, est assassinée ; Gilles Rivard, 38 ans, l'aurait étranglé, poignardé et frappé à coups de marteau parce qu'elle refusait d'avoir des relations sexuelles avec lui ; à la fin d'un procès, Rivard est acquitté pour cause d'aliénation mentale et renvoyé à l'Institut Pinel de Montréal pour y être détenu jusqu'à ce que des professionnels jugent qu'il peut être réinséré dans la société civile ; l'âge mental de Rivard avait été évalué à celui d'un enfant de 6 ans et son quotient intellectuel établi à 41 ; en 2005, Rivard est accusé d'avoir agressé sexuellement une fillette de 7 ans avec laquelle il était en amour depuis 2 ans.

Le 31 décembre 1979, lors d'une danse du Nouvel-An, Florent Cantin, 21 ans, met le feu à une guirlande et provoque l'incendie du club social de Chapais et cause la mort de 48 personnes ; Cantin est trouvé coupable d'homicide involontaire et condamné à 2 ans moins 1 jour de prison.
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