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  Liste détaillée des victimes connues et identifiées en 2002

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assocrimeqc
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assocrimeqc


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 Liste détaillée des victimes connues et identifiées en 2002 Empty
MessageSujet: Liste détaillée des victimes connues et identifiées en 2002    Liste détaillée des victimes connues et identifiées en 2002 EmptyMer 21 Déc - 21:02

Carrie-Ann Larocque, 29 ans, étranglée le 1er janvier par son conjoint, Michel-Noël Condo, 26 ans, après qu’il l’ait battue, à Maria, dans la réserve gaspésienne de Gesgapegiag. Le meurtrier, qui avait bu, avait déjà été arrêté pour voies de fait et bris d’ordonnance de non-communication à l’égard de la victime. Il a été inculpé de meurtre prémédité.



Chantal Coutu, 37 ans, poignardée et battue à mort par son ex-conjoint Marcel Arbic, 32 ans, le 21 janvier à Montréal, sous les yeux de son fils de 3 ans, une semaine après avoir obtenu de « purger dans la collectivité » une peine avec sursis. L’assassin, libéré par le juge Gilbert Morrier avec interdiction d’approcher la victime et en « traitement » à l’organisme masculiniste Pro-Gam, a aussi agressé l’enfant, puis fait mine de se suicider avant d’être convaincu par les policiers de redescendre du tablier du pont Jacques-Cartier. Fait nouveau : le Journal de Montréal a à l’époque refusé de publier le nom de l’assassin et de la victime, soi-disant pour « protéger les enfants ».



Claudine Caron, 30 ans, étranglée à St-Ferréol-des-Neiges, le 7 février, par son mari Denis Deblois,49 ans, quelques jours après lui avoir dit qu’elle le quittait. Il venait de rentrer de la Baie James et avait passé deux jours à la harceler pour qu’elle revienne sur sa décision. Il s’est ensuite pendu.



Joséphine Petitpas, 71 ans, poignardée chez elle le 11 février à Saint-Lin par Christian Leduc, 37 ans, qu’elle avait hébergé durant trois mois après le divorce de Leduc, qui était maintenant l’amant de sa fille. Celle-ci avait payé une caution pour le sortir de prison après « une séparation douloureuse » de sa conjointe précédente. Leduc s’était fait saisir son assurance-chômage et son retour d’impôt pour pension alimentaire non payée. Un vol d’équipement électronique avait été commis deux semaines plus tôt chez Madame Petitpas. Leduc a plaidé coupable à une accusation de meurtre non prémédité et a été sentencé à 11 as avant possibilité de libération.



Nancy Potvin, 35 ans, poignardée à mort le 10 mars à Mascouche par son mari Benoît Rodrigue, 38 ans. Ils s’apprêtaient à se séparer, avaient convenu des questions de garde d’enfant, etc. Rodrigue,qui venait de perdre son emploi, a enfermé son fils de 9 ans dans la cave avant de commettre le meurtre, puis s’est suicidé avec le couteau.



France Saint-Germain, 49 ans, étranglée chez elle le 1er avril à Drummondville par son ex-mari Yvon Ross, 55 ans, dont elle s’était séparée l’automne dernier après 7 ans de vie commune. Des parents ont dit aux journaux qu’ils étaient restés en rapport amical. L’assassin s’est ensuite pendu dans l’arrière-boutique de son magasin.



Maude Bélair, 18 ans, assommée à coups de blocs de béton le 8 avril à Montréal dans un boisé généralement utilisé pour la prostitution alors qu’elle rentrait chez elle de son travail comme serveuse dans un restaurant de l’Est de la ville. Une expertise d’ADN a désigné Aaron Frank Adams, 30 ans, incarcéré pour agression sexuelle, qui avait au cours des mois précédents violé et laissé pour mortes 3 autres jeunes femmes dans ce quartier. Un mauvais signalement policier (erreur d’indication de couleur de peau) lui avait permis d’échapper aux recherches.



Liliane DeMontigny, comptable, étranglée chez elle le 22 avril à Brossard par son ex-mari, Martin Brossard, qui a ensuite noyé dans leur baignoire ses filles Béatrice DeMontigny 1 ½, et Claudia DeMontigny, 4 ans. Les époux étaient séparés depuis octobre 2001. La mère avait conservé la garde des enfants et le père était retourné vivre chez ses parents. Il s’est pendu après le triple meurtre.



Cécile Clément, 55 ans, violée et égorgée avec des ciseaux à Trois-Rivières le 30 avril par l’ex-détenu Conrad Brossard, 54 ans, qu’elle avait rencontré à une soirée de bingo dans un centre hospitalier de longue durée où il travaillait comme bénévole dans le cadre d’une libération conditionnelle, après plusieurs condamnations pour meurtre et tentative de meurtre accumulées depuis 1970. Brossard a été condamné à 25 ans sans possibilité de libération conditionnelle. La famille de Clément a obtenu un rapport d’un comité d’experts mandaté par Service correctionnel Canada pour enquêter sur les raisons de la mise en liberté de Conrad Brassard. Ce comité a conclu qu’il n’aurait jamais du être relâché. La famille envisage un recours civil.



Jessica Grimard, 13 ans, violée, poignardée à plusieurs reprises et abandonnée dans un boisé près de chez elle, le 6 mai à Rivière-des-Prairies. Angelo Colalillo, un récidiviste de 38 ans, a été inculpé en décembre 2002, sur la base de lettres écrites à un autre agresseur sexuel emprisonné à Port-Cartier, où il affirmait avoir violé et tué non seulement Grimard mais deux autres jeunes filles dans le nord de Montréal: Christine Speich, le 19 février 1993, et Anna-Lisa Cefali, le 6 avril 1993. Il aurait dissimulé leurs meurtres en mettant le feu à leurs maisons.



Aline Robidoux, 26 ans, battue à mort et poignardée le 30 mai à Saint-Jean-sur-Richelieu par son conjoint Luc Daigle, 28 ans, qui la battait depuis longtemps et qu’elle venait d’informer de sa décision de le quitter définitivement. La DPJ avait enlevé ses 5 enfants à Aline Robidoux après qu’elle ait laissé Daigle revenir chez elle malgré une ordonnance de non-communication. L’assassin a demandé à un ami de l’aider à disposer du corps de la victime qu’il a tronçonné avec un couperet de boucher. Il a été accusé de meurtre prémédité et de profanation de cadavre. À son procès au début décembre 2004, il a prétendu avoir été inconscient de ses actes après avoir étranglé Robidoux en « légitime défense ». Il s’est décrit comme victime d’une femme « agressive » qui lui avait « fait vivre un enfer psychologique » durant huit ans, notamment en le « privant » de la garde de leurs 3 enfants. Il a été condamné à 12 ans minimum de prison.



Julie Boisvenu, 27 ans, violée à deux reprises à sa sortie d’un bar de Sherbrooke, battue à mort et laissée dans un fossé le 19 juin, Hugo Bernier, 27 ans, un récidiviste de Montréal qui avait été arrêté en raison d’un comportement suspect près de la scène du crime, puis libéré, a finalement été accusé de meurtre sur la base d’une preuve d’ADN en septembre 2002. Déjà condamné à 18 mois de
prison pour agression sexuelle et séquestration, Bernier n’avait purgé que 3 mois de sa sentence avant d’être libéré et d’agresser Boisvenu. Il a dit à son frère avoir tué « une prostituée » et a prétendu au procès avoir étouffé Boisvenu sans s’en rendre compte pendant un rapport sexuel consensuel. Condamné par la juge Lise Côté à 25 ans ferme fin octobre 2004 - pour meurtre au 1er degré, agression sexuelle, séquestration et enlèvement - mais possibilité d’être entendu par un nouveau jury après 15 ans.



Jean-François Parenteau, 2 ans, de Saint-Jean-sur-Richelieu, tué d’un coup de poing à l’estomac le 23 juin par Marc Bourdages, 19 ans, partenaire depuis quelques semaines de la mère de la victime,rencontrée par une agence de rencontres et chez qui il venait de s’installer. L’autopsie a montré que Bourdages avait battu et mordu l’enfant à plusieurs reprises dans les journées précédant le décès. Il a prétendu que l’enfant s’était simplement étranglé avec sa gomme à mâcher. En plaidant coupable
à une offre d’accusation réduite d’homicide involontaire (procureur : Me Eric Simard), Bourdages a évité une narration des sévices infligés et obtenu une sentence de 5 ans et 2 mois. Le juge(Maximillien Polak) a décliné la recommandation de la Couronne d’ordonner que B. purge au moins la moitié de cette sentence.



Jeanne d’Arc Alarie-Ouellet, 80 ans, poignardée à plusieurs reprises dans sa cuisine de Trois-Rivières(Cap-de-la-Madeleine), le 2 juillet. Le peu d’argent qu’elle avait dans son sac à main a été volé. Aucune trace d’entrée par effraction; aucun suspect arrêté.



Angela Moreau, 68 ans, étranglée et poignardée dans la bouche, le 7 juillet à Montréal, par Oscar Molina, 25 ans, le fils schizophrène d’une amie qu’elle hébergeait pour lui rendre service. On avait vu au cours des semaines précédentes Molina lire la Bible sur la rue et haranguer les passants.



Anthony Lefebvre-Richer, 3 mois, secoué à mort par son père Jean-François Richer, 23 ans, le 13 juillet. Le meurtre n’a été rapporté dans les médias que 4 mois plus tard quand le meurtrier a avoué.



Clothilde D’Auteuil-Quimnper, 78 ans, étranglée dans un centre d’accueil avec un fil électrique, le 22 juillet à Rimouski, par son fils Alain Quimper, 46 ans, qui a dit avoir agi par « compassion » sous prétexte qu’elle souffrait de la maladie d’Alzheimer. Quimper était particulièrement agressif et menaçant envers le personnel du centre d’accueil lorsqu’il rendait visite à la victime, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, réclamant que les préposées changent la musique diffusée, etc.. Sentence : 14 ans de prison.



Jeannette Lamoureux, 56 ans, battue à mort le 31 juillet à Gatineau par son mari Jean-Jacques Picard, 69 ans, chez qui on venait de diagnostiquer un cancer avancé. Picard s’est ensuite réfugié chez sa fille dans la région du Saguenay où il a pu demeurer une semaine avant que la police ne vienne l’arrêter.



Marie-France Foucault, 41 ans, battue à mort chez elle à coups de madrier par un de ses élèves en éducation des adultes, Dominique Henri, 23 ans, au début d’août à Victoriaville. Henri a également tué l’époux de Foucault lorsque celui-ci est arrivé, attiré par le bruit. Le meurtrier a prétendu que Foucault l’avait « provoqué » par sa tenue. Il a été déclaré inapte à subir son procès.



Stéphanie Ladouceur, 27 ans, poignardée à mort le 4 août à Montréal par son conjoint violent,Johnny DiOrio, 35 ans, dont elle s’était séparée 10 jours plus tôt après 7 ans de cohabitation.DiOrio a ensuite fait une tentative de suicide. Il conserve néanmoins ses prérogatives paternelles :son fils de 20 mois lui est amené deux fois par mois en prison. La mère de Stéphanie Ladouceur,Vicky Roy, a entamé en janvier 2004 une campagne de pression pour que ces droits lui soient retirés.



Lise Laporte, 35 ans, étranglée le 4 août à Montréal par son conjoint Serge Paré, 41 ans. À son enquête préliminaire, Paré a prétendu que Laporte, qui venait de compléter un programme de désintoxication, se préparait à retourner se prostituer pour avoir de quoi s’acheter de la drogue et que c’est pour l’en empêcher qu’il l’a étranglée. Paré, qui avait déjà assassiné une fillette de 12 ans en 1978, a été condamné à 14 ans de prison en 2003.



Lina Stinziani, 70 ans, poignardée à mort le 16 août à Laval par son mari Michel Stinziani, 69 ans,qui avait de longs antécédents de violence conjugale à son égard. En 1996 et 1997, il avait fait l’objet d’ordonnances de non-communication, mais avait finalement obtenu la levée de ces restrictions. Des voisins ont témoigné qu’il l’empêchait depuis quelque temps d’adresser la parole aux voisins. Stinziani s’est légèrement tailladé les poignets après son meurtre, ce qui a été qualifié de tentative de suicide.



Christine Dubé, 31 ans, conseillère en fonds mutuels, étranglée le 17 août à Gatineau par Stéphane Mongeon, 30 ans, chez lui où elle était venue lui présenter des options de placements. Mongeon, qui avait loué des films XX avant l’arrivée de Dubé, a tenté de l’agresser sexuellement et l’a tuée à coups de pied lorsqu’elle a tenté de partir. Après lui avoir donné un bain pour la « relaxer », il est allé enterrer le corps dans une sablière à Maniwaki après l’avoir sodomisé. Il a été identifié grâce
au carnet de rendez-vous de Dubé, à son bureau. Mongeon a prétendu que c’était « le démon » qui l’avait poussé à attaquer Dubé. Il a été décrit par le psychiatre Hendrik Buller (appelé par l’avocat Jacques Gagnon) comme « hors de contrôle », mais a néanmoins été condamné à 25 ans pour meurtre prémédité.



Sylvie Cyr, 40 ans, poignardée à plusieurs reprises, le 25 août à Montréal, par Dany Tremblay, 30 ans, qui cohabitait avec elle depuis trois mois et était en liberté surveillée après avoir battu sa partenaire précédente. Après une beuverie de 15 heures, Tremblay a fait une scène de jalousie à Cyr et l’a tuée avec un couteau de cuisinier. Il a ensuite pris une douche et appelé la police, en disant que Cyr l’avait également agressée. Il a été condamné à 12 ans par le juge Boilard.



Hélène Morneau, 37 ans, couturière, battue, étranglée et suffoquée avec un sac de plastique le 25 août à Québec par Stéphane Bolduc, 29 ans, un ex-détenu condamné à neuf ans pour une série de vols en 1995 et qui était déjà en liberté surveillée. En fait, Bolduc était évadé de la maison de transition où il devait de
rapporter tous les soirs. Quelques heures avant le meurtre de Morneau, des agents de police avaient vérifié l’identité de Bolduc dans la rue, mais comme son évasion ne leur avait pas été signalée, ils l’ont laissé aller. Il s’est lui-même rendu aux policiers six jours plus tard.



Sylvie Lemoyne est trouvée asphyxiée dans sa voiture à Fort Coulonges, le 26 août. Son partenaire Steve Cyr, 41 ans, a été accusé d’incitation, puis d’assistance au suicide. Il se défend en parlant de « pacte de suicide » auquel il aurait survécu et donnait en début avril 2004 beaucoup de difficulté à ses avocats, refusant de les rencontrer. Finalement, Cyr est acquitté le 5 mai 2005 après 12 heures de délibérations. Prétend avoir pris de la cocaïne et de l’alcool ensemble et ne pas avoir eu conscience ou participé à l’adduction de monoxyde de carbone dans sa camionnette.



Dominique Tremblay, 44 ans, étranglée à Saguenay (Chicoutimi) le 29 août par Yan « Spider » Roy, 23 ans.



Céline Letellier, 66 ans, battue à mort en même temps que son époux, le 19 septembre à Lorraine,par leur fils schizophrène, André, 30 ans, qui avait été retourné chez eux et donnait depuis quelques semaines des signes d’agitation. Le meurtrier s’est ensuite suicidé.



Natacha Genovesi, 23 ans, incitée au suicide par son partenaire sexuel Mathieu Delisle, 22 ans, à Amos le 23 septembre. Delisle a lui-même préparé le cocktail de médicaments qu’a pris Genovesi dans ce qu’elle croyait être un pacte de suicide commun. Delisle a été condamné à 5 ans de prison en 2003.



Danielle Dufour, 44 ans, étranglée à Roberval, le 24 septembre, par son conjoint Thomas Gaudreault, 64 ans. A finalement plaidé coupable, en mars 2004, à une accusation de meurtre au second degré et condamné à 10 ans avant possibilité De libération conditionnelle.



Cristobalina Vasquez, 46 ans, poignardée à mort, le 2 octobre à Montréal, par son mari Elmer Espaderos, 48 ans, immigrant lui aussi du Guatemala, qui s’est ensuite suicidé. Leurs noms n’ont même pas été publiés à l’époque (dans le Journal de Montréal).



Sacha Vallée, 4 ½ ans, battu à mort le 9 octobre à Ville-Émard par Éric Grenier, 29 ans, qui avait promis à la mère de l’enfant, rencontrée par Internet, de régler le problème d’incontinence de l’enfant en le gardant durant 4 jours, période où il n’a cessé de martyriser l’enfant, un bébé adopté par la mère en Russie. Grenier a néanmoins été libéré dans l’attente de son procès (par le juge Richard Mongeau) avec une simple ordonnance de non-communication avec la mère et invité à
« consulter un psychologue ». Grenier a finalement été reconnu coupable du meurtre au deuxième degré de Sacha Vallée le 21 oct. 2004, après avoir tenté d’attribuer à la mère, avec l‘aide d’un expert légiste, les coups portés à l’enfant (le cadavre portait 73 traces d’ecchymoses). Condamné à 12 ans avant possibilité de libération conditionnelle.



Joanne Salvatore, 45 ans, poignardée par son mari Antonio Ramon Dias, 37 ans, le 24 octobre à Montréal, après que celui-ci l’ait prise en otage et menacé de la tuer si la police chargeait. La police a chargé. Après le meurtre, Dias a fait mine de sauter du balcon. Toxicomane et violent, il agressait souvent sa femme - aux dires des voisins - jetant ses affaires par la fenêtre de leur appartement, etc.



Kathryn Hannan, 29 ans, étranglée par son ex-conjoint de 24 ans, Gilbert Gosselin, à Contrecoeur le 11 novembre, une semaine après avoir repris avec lui. Après avoir étranglé Hannan, Gosselin l’a pendue pour faire croire à un suicide et fait semblant de la chercher dans un boisé environnant avec les deux enfants qu’elle avait d’un mariage précédent. Confronté à des conclusions de l’expertise de la scène du crime qui démentaient l’allégation de suicide, Gosselin a avoué, été accusé de meurtre non prémédité, et sentence en 2003 à 12 ans minimum avant possibilité de libération.



Danielle Guilbault, 45 ans, poignardée à mort chez elle avec son mari de coups de plusieurs couteaux de cuisine, le 15 novembre à Napierville. Son fils de 20 ans, Vincent Poupart, qui avait pleuré plus fort que tous les autres aux funérailles, a avoué le meurtre une semaine plus tard après avoir prétexté une panne d’essence pour se donner un alibi. Il semble qu’il avait tenté sans succès d’obtenir de l’argent de ses parents pour acquitter une dette de drogue. Condamné à perpétuité, donc 13 ans ferme en mai 2005.



Tanya Buschman, 35 ans, amenée morte par son mari Michel Bérubé, 36 ans, à l’Hôpital Lakeshore de Montréal, le 20 nov. Il a prétendu qu’elle s’était pendue. L’autopsie a révélé qu’elle était plutôt morte de voies de fait et que la corde était trop longue pour justifier l’allégation de mort par pendaison. Bérubé parlait de déménager à Calgary. Elle ne voulait pas y déménager avec lui et des disputes avaient eu lieu entre eux. Un rapport d’autopsie et d’enquête a été déposé en février 2003 -on croyait alors que Bérubé était parti pour Calgary - et le meurtrier a été arrêté à la fin mai 2003 et accusé de meurtre prémédité.



Bonnie Dagenais, 52 ans, abattue à coups de revolver avec son mari au cours d’un cambriolage dans leur chalet, à Val-des-Monts le 23 novembre, par René Michaud, un ex-détenu de 26 ans, et un des adolescents, âgé de 15 ans, dont il était l’idole avec ses histoires de pénitencier. Michaud a par la suite été accusé de menaces de mort à l’endroit d’un témoin co-détenu et condamné à perpétuité. Il a vendu un « témoignage » de sa prison à CJRC, une station radio de Gatineau à qui il s’est dit tout à fait innocent du meurtre, décrit comme un « accident ». L’adolescent a été condamné en déc. 2003 à 5 ans de garde fermée et 4 ans de « surveillance étroite » dans la collectivité.



Isabelle Lutz, 41 ans, abattue à bout portant devant chez elle dans la rue avec un fusil de chasse, le 3 décembre à Drummondville, par Albert Levasseur, 61 ans, un ex-partenaire sexuel quitté depuis une semaine après cinq mois de cohabitation. Levasseur, qui s’était rendu chez elle pour la tuer, est rentré chez lui et s’est suicidé.



Annette Wilson, 41 ans, poignardée à mort par son partenaire sexuel le 8 décembre à Verdun, John Pilgrim, 34 ans, qui, selon une voisine, la battait régulièrement depuis longtemps.



Joanne Cloutier, 38 ans, poignardée à mort avec un couteau et un éclat de verre à Saint-Ferréoldes-Neiges le 9 décembre par son ex-conjoint, Bruno Lavoie, 37 ans, qui venait d’être remis en liberté par le juge Mario Tremblay après avoir été arrêté à deux reprises au cours des dernières semaines pour voies de fait avec arme et voies de fait simples contre la victime avec bris d’ordonnance de non-communication. Alors que celui-ci venait de faire une tentative de suicide, l'avocat de Lavoie a nié - avant le meurtre - que son patient était en dépression, dans le but d’obtenir sa libération. En refusant la recommandation d'incarcération de la Couronne, le juge
Tremblay avait pris la peine de dire, en faisant la morale à Lavoie avant de le confier à la surveillance de son père, que “les tribunaux vivent dans la hantise de commettre une erreur” en refusant d’incarcérer. Aussitôt libéré, Lavoie s’est rendu tuer Joanne Cloutier, prenant d’abord soin de couper le fil du téléphone avant d’entrer chez elle par effraction.



Diane Tremblay, 53 ans, tuée de 2 balles de .357 à la tête et d’une dans le corps, à Mirabel le 17 décembre, pendant qu’elle écoutait de la musique dans son lit avec des écouteurs, par son conjoint. Daniel Verville, 60 ans. Celui-ci a affirmé qu’elle le lui avait demandé. Verville a d’abord été accusé de meurtre prémédité, mais le procureur de la Couronne, Me Pierre Teasdale, a justifié un pleabargaining d’homicide involontaire en affirmant au tribunal que Monsieur « avait tué par amour et pour mettre un terme à la dépression de Madame qui allait en augmentant ». Avant d’envoyer Verville pour 6 ans dans un établissement à sécurité minimum, le juge Valmont Beaulieu a été tout aussi empathique : « L’homicide involontaire de Daniel Verville ne se situe pas dans un conflit conjugal comme on en voit généralement devant les tribunaux. Si c’était le cas, l’approche du tribunal serait toute autre. Ici, nous sommes devant un homme usé, fatigué et repentant qui paraît
plus que son âge »…



Blandine Simoneau-Girouard, 81 ans, de Victoriaville, tuée de plusieurs coups de marteau à la tête,le 20 décembre, par son fils, André Girouard, 58 ans, qui s’en occupait depuis 1997. « Elle souffrait de la maladie d’Alzheimer » a ‘expliqué’ un réseau de télévision. Il a « agi par compassion, était déprimé, aurait dû être institutionnalisé », a lancé son avocat, qui a obtenu un examen psychiatrique, sous prétexte que son client, décrit comme « psychiatrisé » depuis 1973, n’aurait pas
pris sa médication le matin du meurtre. Le procès a eu lieu en janvier 2005.



Diane Bergeron, 50 ans, tuée avec un objet contondant entre le 29 décembre et le 1er janvier à Victoriaville par son voisin, François Verville, 25 ans, un schizophrène accusé à plusieurs reprises de voies de fait et de bris de probation (après des menaces de mort à l’égard de son père) parce qu’il refusait de prendre sa médication. On envoyait au logement où un juge lui avait ordonné d’habiter des
intervenants du Centre d’intégration communautaire de Victoriaville à toutes les 48 h pour vérifier s’il avait pris ses pilules. Verville a été accusé de meurtre au second degré et envoyé pour évaluation psychiatrique à l’Institut Pinel.
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